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Photographie © Marine Lanier
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La Fabrique de l'image est un espace dédié à la photographie :
- Atelier d'impression numérique : retouche et optimisation d'images, impressions d'art, grands formats avec grand choix de supports, contre-collages alu-dibond.
la Fabrique de l'image
2 rue de l'oratoire
07400 Meysse
0663251795
Actuellement à la Fabrique de l'image
« La vie dangereuse »
Photographies de Marine Lanier
Depuis le 27 mars et jusqu'au 15 juin 2013
Du mercredi au samedi
De 16h à 19h et sur rendez-vous
Le titre La Vie dangereuse est emprunté à l'oeuvre éponyme de Blaise Cendrars. La série poursuit de manière arbitraire le rythme même du parcours d’aventurier de l'écrivain - l'espace littéraire ici lié aux césures géographiques, la déliquescence du sauvage tenue aux soubresauts de la mémoire.
Le propos n'est pas d'illustrer la nouvelle J'ai saigné, mais de faire se rencontrer la fiction et l'autobiographie.
Ces close-up sont comme les fulgurances d'un homme en proie aux délires provoqués par la fièvre. La course folle que j'invente, celle d'un soldat blessé de 1915, est confrontée à la rémanence de mes souvenirs lacunaires. Le récit d'errances impossibles intriqué aux éclats d'une généalogie morcelée.
Images traumatiques, scènes primitives, beautés tragiques, entrevues dans les stases d'un état second, lorsque le corps est chevillé aux hallucinations de la douleur. Survivance d'une mémoire reptilienne qui surnagent par-delà les tréfonds, repoussée aux confins de la vie, dans un lieu suspendu - celui des limbes, en somme.
Ici, il est question de touffeur viciée puis de glace, de danger proche de l'éblouissement, d'une mer boueuse laissant place à la menace de l'animal. Dans le même élan, la puissance d'un feu se dérobe à celle d'une jungle sourde. Quelques montres à gousset, dont le cours du temps est suspendu par la chaleur d'un incendie, font écho aux fragments de voiture brûlée, échouée au hasard d'une île.
Les images bleues de jadis et naguère sont hantées par le spectre de la sauvagerie, les sous-expositions étant le reflet de l'empire du pourissement.
C'est un monde terrien replié en mirages désertiques dont l'impermanence matérielle se déploie en plantes dévorantes et vastes mouvements. Une violence tue où la beauté grave fait se côtoyer constamment un univers de fin du monde à celui du commencement.
Mon travail s'inscrit dans une nature habitée et vivace, recouverte de tâches aveugles, faite de pulsion et de répression, de poursuite et de heurt, d'exaltation et d'épuisement, de crime et de rédemption, de vengeance et de pardon.
Devant le surgissement d'une telle étrangeté, on est encore chez soi ou perdu au milieu de nulle part, remontant le cours d'un fleuve caché, tel un nouveau Fitzcarraldo.
Ces photographies sont l'expression des débords de la vie - plutôt celle d'une soif de vivre qui sait prendre le risque de l'ivresse - celle des liqueurs fortes.
Marine Lanier, décembre 2012
Plus d'infos sur cette exposition
www.marinelanier.com
WWW.FABRIQUE-IMAGE.FR
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Photographie © Panczuk Adam
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« Images singulières »
Cinquième rendez-vous photographique
Du 8 au 26 mai 2013 Les lieux
Cinq ans ce n'est pas un anniversaire. Pas une date à cocher mais juste une fierté : celle d'avoir passé un cap ! ImageSingulières s'est inscrit dans le paysage photographique en surmontant les obstacles et malgré ses moyens limités veut continuer à être ambitieux pour proposer une programmation inédite.
Le monde est en fusion : guerres sans fin, explosions sociales, mafias, révolutions et parfois, au milieu de ce magma, de trop rares bonnes nouvelles. Le rôle des photographes devient alors crucial, ils ont parmi d'autres la lourde tâche d'écrire la mémoire de ces temps tourmentés. Il est important pour nous de leur donner un écho, et de défendre leurs points de vue.
En 2013 nous avons donné carte blanche à Cédric Gerbehaye pour le sixième livre de la collection ImageSingulières. Un retour au noir et blanc et un changement d'éditeur. Le Bec en l'Air sera notre nouveau compagnon de route.
Cédric, en habitué des reportages au long cours, s'est glissé dans son rôle de résident avec toujours la même implication, le même désir de comprendre et d'analyser avant de photographier. Roger Ballen, photographe américain installé depuis trente ans en Afrique du Sud, montrera à l Maison de l'Image Documentaire des images inédites d'"Outland", son travail sur les populations blanches déshéritées de Johannesburg. Claire Martin, jeune australienne de Perth, propose trois séries sur des communautés marginalisées en Australie, aux États-Unis et au Canada, tandis que Martin Bogren, suédois, a partagé l'ennui des ados du sud de la Suède pour une fureur de vivre où les vieilles Volvo tiennent la vedette. Au CRAC, la Méditerranée sera à l'honneur avec "So blue, so blue" de Ad van Denderen imposante somme sur l'ensemble des pays riverains de la grande bleue... Eugenia Maximova et ses étonnants cimetières de l'ex-URSS et Adam Panczuk avec "In the rythm of the land" sur la paysannerie polonaise, deux écritures venues de l'Est. Une thématique sur le désert avec tout d'abord un film, ?Territoire perdu ? de Pierre-Yves Vandeweerd, le trop méconnu travail de Hugues de Wurstemberger sur le peuple sahraoui en lutte, et les portraits en majesté des rebelles tibestis de Marie-Laure de Decker.Une exposition collective sur la photographie anthropométrique avec les bagnards, les victimes de la Shoah, de Staline et des Khmers.
Comme à l'habitude, trois soirées de projection. La première sera consacrée au sport avec, entre autres, une rétrospective du Tour de France avant-guerre. Christian Caujolle sera en charge de la deuxième soirée et Picturetank viendra fêter ses 10 ans pour la troisième, avec notamment un hommage à Éric Bouvet, rescapé de la grande époque des agences photo.
« Emmène-moi au bout du monde », disait Blaise Cendrars dans son roman éponyme. C'est ce que nous ferons avec la complicité des photographes invités à Sète pour cette cinquième édition d'ImageSingulières.
Gilles FAVIER Directeur artistique d'ImageSingulières
www.imagesingulieres.com
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Photographie © Olivier de Sépibus
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« Montagne défaite »
Photographies de Olivier de Sépibus
Du 22 mai au 29 juin Bibliothèque Kateb Yacine
?Centre commercial Grand'Place
38000 Grenoble
Mercredi 5 juin à 18h30 : vernissage
Axe essentiel de son travail de plasticien et photographe, son questionnement sur la nature et l'impact de l'activité de l'homme le conduisent à dépasser les stéréotypes du paysage. Jouant sur les plans, les plis, le minéral, le proche et le lointain, les grands formats, il brouille les repères. Le regardeur, invité à se perdre dans la photographie, fait l'expérience d'inventer son propre paysage.?Une exposition de l'Artothèque municipale de Grenoble.
Lorsqu'il photographie la montagne, Olivier de Sépibus déconstruit notre perception de ces paysages familiers.
www.olivier-de-sepibus.com www.bm-grenoble.fr
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© New reading portraits 2005 - Mami Kiyoshi
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« New Reading Portraits »
Photographies de Mami Kiyoshi
Exposition 30 mai - 27 juillet 2013
Regard Sud
1/3 rue des Pierres Plantées
69001 Lyon
+33 (0)4 78 27 44 67
Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous
Mami Kiyoshi réalise des petits contes photographiques de l'ordinaire.À la fois documentaire et imaginaire, la mise en scène lui permet de montrerque la vie peut être un mythe. Aussi esthétiques qu'humoristiques, ses photos rappellent le cinéma muet. On retrouve dans son travail des éléments de style des peintres Flamands du 15ème siècle, Jan van Eyck a inspiré son travail sur de nombreux aspects.
La série « New Reading Portraits » a permis a Mami Kiyoshi de recevoir la mention spéciale du jury de la Bourse du Talent Portrait 2012.
www.kiyoshimami.com www.regardsud.com
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Photographies © Willy Del Zoppo / galerie Vrais Rêves
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« Burning instants »
Photographies de Willy Del Zoppo
Du 18 mai au 22 juin 2013
GALERIE VRAIS RêVES
6 RUE DUMENGE
69004 - LYON (France)
TEL +33 (0)4 78 30 65 42
+33 (0)6 08 06 94 34
Vernissage : samedi 18 mai de 17h à 21 heures
Visite commentée le samedi 8 juin à 17 heures
ouverture : mercredi au samedi - 15 h à 19 h ou sur RdV
BURNING INSTANTS (2012-2013)
Burning Instants peut se traduire de deux manières différentes : «les instants qui brûlent» ou «en brûlant les instants». Toute la problématique sous-tendant cette série se trouve ainsi résumée dans ces deux versions.
Tout d'abord, Burning Instants se veut une expérimentation photographique où des objets sont livrés au feu et sont capturés au moment où l'embrasement semble photographiquement le plus intéressant. On voit donc ici réapparaître cette notion d'instant décisif si chère à Cartier-Bresson, car le feu n'attend pas et le photographe doit être à l'affût, les combustions étant particulièrement rapides et capricieuses. Les prises de vues sont réalisées en argentique, avec un boîtier 6X7 non motorisé. Cela signifie donc qu'il faut être sur le qui-vive et déclencher au bon moment. Parfois, malgré toutes les prévisions et les précautions, le processus est tellement soudain que la prise de vue, entre la mise à feu et le déclenchement, est impossible, et il ne reste plus qu'à contempler l'objet soudainement dévoré par les flammes qui lui ôtent toute forme et le rendent méconnaissable. A deux reprises au moins, ces tentatives avortées ont failli mal tourner. Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire...
La procédure de travail est extrêmement balisée et obéit à des règles de sécurité strictes : Burning Instants est réalisé dans des sites abandonnés aux matériaux difficilement inflammables. Au départ, je travaillais avec une assistante que j'ai révoquée, car le fait de lui demander des actions particulières m'empêchait d'entrer en méditation, ce qui est essentiel dans tous mes travaux photographiques. J'ai donc dû développer une technique
de mise à feu à distance, car il est impensable de bouter le feu à deux ou trois mètres et d'imaginer revenir à l'appareil pour déclencher.
Burning instants ne s'arrête pas à l'aspect matériel d'une expérience photographique. En effet, un soubassement philosophique détermine cette série et lui donne, peut-être une signification plus profonde qui puise ses vérités et ses contradictions dans mon propre être. Quiconque réfléchit sur le sens de l'existence se trouve confronté à la fuite du temps. Plus l'âge avance et plus ce défilement semble s'accélérer. En vieillissant, le sentiment de ne jamais pouvoir mener à bien tous ses projets se fait plus prégnant. Ainsi, les secondes, les minutes, les heures semblent se consumer à une vitesse folle et ce bûcher où notre propre être semble s'évaporer lentement, mais sûrement, nous contraint à réitérer en continu notre propre mort à dose homéopathique. Ne sommes-nous pas le siège de paradoxes étonnants, puisque nous naissons pour mourir, que nos cellules se développent pour se détruire et que le temps qui avance nous construit en nous promettant une inévitable et radicale dégradation? Burning Instants vient donc souligner par métaphore ce feu vital qui, à la fois, entretient notre existence en renouvelant toutes les particules de notre organisme et du vivant qui nous entoure, mais en même temps, sape minutieusement nos forces vitales et finit par nous réduire en cendres.
Toutefois, Burning Instants ne se contente pas de mettre en évidence l'aspect délétère de notre passage ici-bas. Il en propose également une vision optimiste, car même si notre survie est limitée sur cette terre, il n'est pas vain de croire qu'à chaque instant, nous survivons à nous-mêmes, et que tout au long de notre vie, sans cesse, nous devons mourir à nous-mêmes, nous anéantir dans notre propre autodafé, pour renaître pareils à nous-mêmes, sans doute, mais pourtant différents. Ainsi se trouvent convoqués, dans Burning Instants, le mythe du Phénix, dont on sait qu'il ressurgit de ses cendres, mais également la volonté de puissance si chère à Nietzsche.
On trouvera dans Burning Instants toutes sortes d'objets livrés au pouvoir dévorateur des flammes : des photos de famille, des meubles, des bateaux, des vêtements, des draps de lit,... Ces éléments récoltés sur des brocantes, des magasins de seconde main ou sur les collectes d'encombrants sont autant de souvenirs ramenant à des élé ments intimes de l'existence qui, tôt ou tard, sont refoulés hors du giron familial et deviennent inutiles, voire bons à brûler.
Apparaît, par ce travail de récolte des objets destinés au feu une autre dimension de Burning Instants, qui est celle de la nostalgie, de la perte et de la disparition, puisque les artefacts collectés, désormais coupés de leurs propriétaires légitimes, sont privés de sens et deviennent insensés.
Ce travail sur la mémoire et la déshérence rejoint par bien des aspects toute une réflexion menée dans l'ensemble de mes travaux rassemblés sous le titre Humazooïques. Plusieurs séries, dont, notamment, « Les Archives Solipsistes », mettent l'accent sur la fuite du temps et son effet d'aliénation sur les êtres et les objets. Mais apparaît également toujours en filigrane la volonté, par l'art, de rendre vie à la mort par la force rédemptrice de la création artistique, ce qui, cette fois-ci, participe du mythe de Faust.
Willy Del Zoppo - Avril 2013
www.willydelzoppo.wix.com
www.vraisreves.com
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« L'aventure de l'art »
Angle présente la restitution de 6 projets pédagogiques réalisés au cours de l'année scolaire 2012/2013 dans différents établissements scolaires
Du 13 au 25 mai 2013 Angle - Art contemporain
Place des Arts
26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux
Tél : 04 75 04 73 03
Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h
Fermeture du 30 décembre au 8 janvier
Vernissage le 8 décembre à 18h
Lycée Agricole Privé Tricastin Baronnies, SAINT-PAUL-TROIS-CHÂTEAUX - L'Observatoire des paysages - Marine LANIER, artiste photographe / Richard LANIER, professeur d'aménagement paysager / classe de terminale bac pro aménagement paysager - Pièges à reflets - Stéphanie LEHU, artiste photographe / Elsa BAUVET, professeur de découvertes professionnelles / classe de 4ème - Un objet se déplace, un objet disparaît - Jacques MORIER, professeur d'arts plastiques / classe de terminale bac pro élevage équin
Ecole primaire Notre-Dame, SAINT-PAUL-TROIS-CHÂTEAUX Dessin mural in-situ - Danièle ORCIER, artiste / équipe enseignante / classes de primaires
Ecole maternelle Aiguebelle, DONZÈRE Réinventer le paysage - Stéphanie LEHU, artiste photographe / Christelle GUYON, Victorine BONNEFOY, enseignantes / classes de maternelles (MS et GS)
Lycée Lucie Aubrac, BOLLÈNE Métamorphoses - Stéphanie LEHU, artiste photographe / Anne BAGET, professeur d'arts plastiques / classe de 1ère option arts plastiques
www.angle-art.fr
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« Jours de chantier à Bossieu »
Oeuvre photographique de Gilles Gerbaud et commande communale
Vernissage Samedi 18 mai à 11h
avec présentation des élus, apéritif et déjeuner, projection des films de l'ancien curé, diaporama des divers chantiers... Place centrale du village
Bossieu 38260
Oeuvre photographique permanente installée dans le centre-bourg, dans la suite du programme urbain et culturel de réaménagement participatif de la place centrale de la petite commune de Bossieu. Programme réalisé en 2010/2011 par De l'aire, avec Jean-Pierre Campredon, Alexander Römer et Dimitri Messu (architectes-plasticiens), auprès des élus et des citoyens.
www.delaire.eu
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© Rebecca Bournigault
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« Silent Cry »
Exposition de Rebecca Bournigault
Du 24 mai au 6 juillet GaleRie d'exposition du théâtRe -
Rue de la Recluse
07000 Privas
Entrée libre du mercredi au samedi de 15h à 18h et les soirs de spectacle. Sur réservation pour les groupes scolaires auprès de Marina Coppenhall au 04 75 64 93 39
vernissage jeudi 23 mai à 18h30 en présence de l'artiste
« Rebecca Bournigault, une artiste protéiforme, nommée lors de la première édition du Prix Marcel Duchamp, nous prend en otages dans une exposition tout de bruit et de fureur pour révéler une conscience de solidarité avec les émeutiers. Exposition-commémoration à dimension politique, manifeste autour d'un mouvement social et de sa responsabilité, faisant apparaître une fracture mais aussi une série de stratégies de prévention ou de répression.
Les rumeurs sonores et autres hybridations visuelles nous interrogent sur le fait de devoir lever le regard et guetter les peintures, sorte de camouflage du réel esthétique qui en réalité nous questionne sur nos rapports humains.
Cette lecture nous passionne par des gestes de vie, des moments représentants des émeutiers des continents recensés avec une cartographie minutieuse, force de l'universelle liberté, fragile et cruelle perception d'un désordre sociétal ou nous sommes témoins participatifs de tant d'incertitudes et d'inégalités.
Ces interrogations du réel de notre quotidien face à la consécration et l'apologie de nos consommations en souffrance, concept habile de "l'obsolescence programmée", ces portraits isolés, émeutiers clandestins d'un monde en rupture, entraperçus à la télévision, en tenus et codes vestimentaires selon les coutumes de pays, aux visages et identités masqués, nous tendent et expriment leurs saturations.
A mieux regarder, notre ombre participe en qualité de protagoniste en exil pour mieux lutter contre ces douleurs médiatisées et partagées...
Paradoxe de l'image qui montre et qui se tait...» (...)
Jean-Luc Gerhardt, Commissaire de l'exposition et chargé de mission pour la galerie d'art contemporain du théâtre de Privas.
Rebecca Bournigault utilise aussi bien la vidéo que la photographie ou la peinture. Au centre de ses préoccupations, le portrait semble être le thème le plus souvent abordé. Respectant la tradition classique de l'art du portrait, Rebecca Bournigault a su l'inscrire dans la modernité. Influencée par l'actualité, la vie quotidienne, la musique... L'oeuvre de Rebecca Bournigault utilise l'intime afin d'atteindre l'universel :
« On est le plus souvent dans le réel. La fiction pure a peu de place. Pièce après pièce, je travaille le portrait. Comment, par le portrait, le réel est magnifié. »
« Ce n'est pas un travail analytique. Pour moi, créer, c'est mettre en forme des pensées, des réflexions. »
« J'essaie d'atteindre l'être humain à un moment donné qu'il soit modèle, ou spectateur de mon ?uvre. »
www.rebeccartforever.tumblr.com www.theatredeprivas.com
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