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Photographie © Marine Lanier
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La Fabrique de l'image est un espace dédié à la photographie :
- Atelier d'impression numérique : retouche et optimisation d'images, impressions d'art, grands formats avec grand choix de supports, contre-collages alu-dibond.
la Fabrique de l'image
2 rue de l'oratoire
07400 Meysse
0663251795
0981204688
Actuellement à la Fabrique de l'image jusqu'au 7 juillet
« La vie dangereuse »
Photographies de Marine Lanier
Du mercredi au samedi
De 16h à 19h et sur rendez-vous
Le titre La Vie dangereuse est emprunté à l'oeuvre éponyme de Blaise Cendrars. La série poursuit de manière arbitraire le rythme même du parcours d’aventurier de l'écrivain - l'espace littéraire ici lié aux césures géographiques, la déliquescence du sauvage tenue aux soubresauts de la mémoire.
Le propos n'est pas d'illustrer la nouvelle J'ai saigné, mais de faire se rencontrer la fiction et l'autobiographie.
Ces close-up sont comme les fulgurances d'un homme en proie aux délires provoqués par la fièvre. La course folle que j'invente, celle d'un soldat blessé de 1915, est confrontée à la rémanence de mes souvenirs lacunaires. Le récit d'errances impossibles intriqué aux éclats d'une généalogie morcelée.
Images traumatiques, scènes primitives, beautés tragiques, entrevues dans les stases d'un état second, lorsque le corps est chevillé aux hallucinations de la douleur. Survivance d'une mémoire reptilienne qui surnagent par-delà les tréfonds, repoussée aux confins de la vie, dans un lieu suspendu - celui des limbes, en somme.
Ici, il est question de touffeur viciée puis de glace, de danger proche de l'éblouissement, d'une mer boueuse laissant place à la menace de l'animal. Dans le même élan, la puissance d'un feu se dérobe à celle d'une jungle sourde. Quelques montres à gousset, dont le cours du temps est suspendu par la chaleur d'un incendie, font écho aux fragments de voiture brûlée, échouée au hasard d'une île.
Les images bleues de jadis et naguère sont hantées par le spectre de la sauvagerie, les sous-expositions étant le reflet de l'empire du pourissement.
C'est un monde terrien replié en mirages désertiques dont l'impermanence matérielle se déploie en plantes dévorantes et vastes mouvements. Une violence tue où la beauté grave fait se côtoyer constamment un univers de fin du monde à celui du commencement.
Mon travail s'inscrit dans une nature habitée et vivace, recouverte de tâches aveugles, faite de pulsion et de répression, de poursuite et de heurt, d'exaltation et d'épuisement, de crime et de rédemption, de vengeance et de pardon.
Devant le surgissement d'une telle étrangeté, on est encore chez soi ou perdu au milieu de nulle part, remontant le cours d'un fleuve caché, tel un nouveau Fitzcarraldo.
Ces photographies sont l'expression des débords de la vie - plutôt celle d'une soif de vivre qui sait prendre le risque de l'ivresse - celle des liqueurs fortes.
Marine Lanier, décembre 2012
Plus d'infos sur cette exposition
www.marinelanier.com
WWW.FABRIQUE-IMAGE.FR
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Photographie © Bernard Plossu, « Ardèche, France, 2010 »
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« Couleurs Plossu »
Photographies de Bernard Plossu
Du 28 juin au 6 octobre 2013 Pavillon Populaire
Esplanade Charles-De-Gaulle
34000 Montpellier
Tél. : 04 67 66 13 46
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 13h et de 14h à 19h
Entrée libre
Couleurs Plossu Séquences photographiques 1956-2013
À travers près de deux cent quarante images, l'exposition « Couleurs Plossu - Séquences photographiques, 1956-2013 » réunit pour la première fois un corpus exceptionnel et inédit de l'oeuvre d'un des plus célèbres photographes français : Bernard Plossu.
Elle développe ainsi sur les deux étages du Pavillon Populaire toutes les facettes et tous les usages du médium photographique couleur que celui-ci a développé au fil de ses voyages sur les routes d'Europe comme d'Amérique. Car il a toujours regardé le monde en couleur, de ses premières photographies en amateur au Brownie Flash dans le Paris de la fin des années 1950 à ses clichés à l'objectif de 50 mm sur boîtier Nikkormat au Mexique et au Nouveau- Mexique durant les décennies 1965-1985, en passant par sa pratique des appareils jouets (Agfamatic, Instamatic, panoramique Prestinox) des années 1990-2010 qui l'on rendu célèbre.
Et ce foisonnement d'images de toute nature révèle d'autant mieux son goût pour l'expérimentation, sa curiosité insatiable, ses références à l'histoire de la photographie contemporaine comme à l'histoire de l'art moderne - du cubisme d'un Georges Braque à l'abstraction d'un Piet Mondrian, en passant par la métaphysique de Giorgio Morandi ou l'expressionnisme d'Ernst Ludwig Kirchner -, et surtout l'incroyable modernité d'un ?il toujours aux aguets.
Marc DONNADIEU Commissaire d'exposition
Descriptif de l'exposition Rassemblant près de 240 épreuves fressons, argentiques ou numériques, l'exposition « Couleurs Plossu - Séquences photographiques, 1956-2013 » réunit pour la première fois un corpus exceptionnel et inédit de son oeuvre photographique : son travail, en couleur. Elle s'attache également à toutes les facettes et tous les usages du médium photographique développés par Bernard Plossu tout au long de sa carrière. L'exposition se déploie sur les deux étages du Pavillon Populaire selon cinq sections. Au rez- de-chaussée, un vaste espace central réunit sur une seule ligne une soixantaine de tirages Fresson, pour la plupart inédits, comme autant de moments suspendus dans l'espace et dans le temps : situations trouvées, objets perdus, moments poétiques, contrastes visuels et sonorités plastiques s'entrechoquent ou se répondent à l'instar d'une véritable mélodie colorée qui se moquerait des lieux et des dates pour mieux nous émerveiller et nous enchanter.
De chaque côté, sont rassemblées plusieurs séries d'expérimentations photographiques qui révèlent toutes les facettes et tous les usages du médium photographique couleur par Bernard Plossu, depuis ses premières photographies dans le Paris des années 1950-1960 à sa pratique des appareils jouets (Agfamatic, Instamatic, panoramique Prestinox) des années 1990-2010. Plusieurs séries inédites ou oubliées seront ainsi présentées : une foire du Trône aux accents néo-réalistes datant des 1967-1968, une série de robes saisies au bord de la Mer de glace selon un regard tout à la fois conceptuel et ironique en 1976, un Salzburg presque immobilisé par la lumière en 1993, une Almeria métaphysique des années 2004-2005, une virée nocturne à Charleroi en 2011... À l'étage, s'installent deux séries complémentaires relatives aux nombreux voyages de Bernard Plossu. D'un côté, à travers près de soixante images, une surprenante traversée des paysages européens où la France se révèle cubiste, l'Italie graphique ou métaphysique, la Belgique sensible et brumeuse... De l'autre, une cinquantaine d'images de ses road-movies américains des années 1965-1985, du Mexique au Nouveau-Mexique en passant par une Californie aux accents hippies.
Bernard Plossu - Biographies
Né en 1945 au Sud Viêt Nam, c'est à Paris que Bernard Plossu passe toute son enfance et son adolescence. Il y fréquente la Cinémathèque et se passionne pour les films de la Nouvelle Vague française ou du Néo-réalisme italien. En 1958, son père l'emmène au Sahara - voyage séminal - ; il y fera ses premières photographies au Brownie Flash. En 1965, il part pour le Mexique pour filmer les indiens Lacandons au Chiapas, puis traverse la frontière sur la route des beatniks qui campent alors de Big Sur à Haight-Ashbury, mais également à la rencontre des Anasazis. Entre l'Ouest américain et la France s'affirme peu à peu une esthétique du regard dont la sensibilité, la poésie et l'empathie le placent à l'écart de tous les usages photographiques pratiqués à cette époque aux États-Unis comme en Europe. En 1970, deuxième voyage initiatique, il part en Inde à la rencontre cette fois des Sadhus. De 1975 à 1977, il reprend la route de l'Afrique, en direction des peuples nomades du Sahel et de l'Égypte. De 1977 à 1985, il demeure au Nouveau Mexique où naît son fils Shane, le 14 juillet 1978, à Taos. En 1985, il revient définitivement en Europe, et s'installe de 1987 à 1991 en Andalousie avec sa femme Françoise Nuñez et leurs enfants Joaquim et Manuela. En 1988, une pratique photographique de près de trente ans est couronnée par un Grand Prix National de la Photographie, une rétrospective au Musée National d'Art Moderne-Centre Georges Pompidou, et une bourse de la Villa Medicis hors les murs (Inde, Turquie, Mali). L'année suivante, "The African Desert" est présenté, à Washington, au National Museum of African Arts Smithsonian institution. Les routes, les déserts et les montagnes sont ainsi des éléments essentiels de sa vie et de son oeuvre, et sa pratique de la marche légendaire. En 1997, l'IVAM-Instituto Valenciano de Arte Moderno lui consacre sa deuxième rétrospective. Dix ans plus tard, Gilles Mora est le commissaire de sa troisième rétrospective au Musée d'art moderne de Strasbourg. La même année, il présente pour la première fois l'ensemble de son travail sur l'Ouest américain au Frac Haute-Normandie, à Sotteville-lès-Rouen, puis au Musée de la photographie de Charleroi. Ces dernières années, le Frac Paca à Marseille et à la galerie La Non-Maison à Aix-en-Provence ont déployé le projet "Plossu-cinéma", le Musée des Beaux-Arts de Carcassonne, puis les musées de Charleville-Mézières, exposé ses "101 éloges du paysage français", et le Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon dressé le bilan de ses années mexicaines à travers "Le Voyage mexicain. L'intégrale 1965/66" et "Le Retour à Mexico 1970".
www.plossu.com www.montpellier.fr
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Photographie © Ernesto Timor
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« Incartades / 77 correspondances »
Photographies de Ernesto Timor
Du 3 au 29 juin Espace culturel Albert Camus
1 rue Maryse Bastié
69500 Bron
T2 / C15 arrêt Rebufer
Entrée libre. Du lundi au vendredi de 13h à 18h. Toute la soirée le 11 juin (présentation de saison). Le 26 juin de 18 à 20h, visite commentée et projection
Je vous invite à un voyage dans mon ensemble de cartes postales Timor Rocks ! (77 parues au 15 mai 2013, 7e année !)
Tous les mois, je pressens quelle image et aucune autre aura sa place dans cette collection virtuellement timbrée. Cela parle de réel, de doute, de petites et grandes illusions, de présences furtives. Esthétiquement, pas de préméditation, plutôt une ligne qui s'est dégagée d'elle-même, avec le souci qu'ont tous les périodiques (même si celui-ci tient initialement en un rectangle muet de 10 x 15 cm) : chaque fois veiller à surprendre en douceur tout en restant familier, faire se rencontrer des publics aux approches différentes. Il s'agit là d'un genre de correspondances muettes et têtues que je maile comme de photographiques bouteilles à la mer... Pour la première fois, douze élues sont exposées en grand format, l'intégrale se donne à voir en mosaïques chronologiques.
www.timor-rocks.com www.albertcamus-bron.fr
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Photographie © Jean-Luc Meysonnier
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« Le silence de la neige »
Photographies de Jean-Luc Meysonnier
Du 25 juin au 31 août 2013 Mine d'arts & Dynasties Chine
12 rue des Filles Dieu
Cité historique
49000 ANGERS
Tél. : 06 27 72 33 04
Le lundi 24 juin vernissage de l'exposition Le silence de la neige en présence de l'artiste à 18h
Dans son nouvel espace situé au coeur de la cité historique, Dynasties Chine présente l'exposition Le silence de la neige du 25 juin au 31 août 2013. Elle réunit une sélection d'oeuvres photographiques récentes de Jean-Luc Meyssonnier.
Jean-Luc Meyssonnier exprime sa présence singulière au monde avec un travail photographique - toujours en noir et blanc - qui tente de relier la Terre, l'Homme et le Ciel. Depuis plusieurs années, les paysages qui irriguent son oeuvre sont ceux de sa terre natale, l'Ardèche. Il l'aborde par ses sommets ou ses vallées, comme on croit chaque fois y saisir l'aurore d'une vie nouvelle. Aimanté par ce territoire mouvant et si complexe, il révèle sa matière en composant un travail graphique d'une extrême rigueur. Ce dernier se caractérise par une véritable recherche dans l'épuration des formes. Les lignes, droites ou sinueuses, assument elles aussi un rôle central dans l'organisation de la composition. À la méticulosité du photographe se mêle sa réflexion sur le matériau fondamental de son travail : la lumière.
L'exposition que Dynasties Chine lui consacre présente un ensemble de « miniatures » dont le caractère intimiste nous fait progressivement entrer dans le vertige, la légèreté, l'éblouissement des paysages de neige. Meyssonnier a saisi sa terre ardéchoise tantôt dans de subtiles nuances de gris foncé et de blanc très contrastées tantôt dans des plages parfois quasi- monochromes dont l'évanescence ressemble à celle d'un dessin au crayon graphite. Les vallons enneigés où les arbres enveloppés de gazes se dérobent, dans un jeu de visibilité et d'invisibilité troublant et émouvant, concourent à la création d'une oeuvre délicate et poétique. D'un grand lyrisme, ses paysages de neige disent aussi une qualité de silence. Chaque photographie ne se donne pas d'emblée. Il faut aller à sa rencontre, atteindre sa profondeur. Chacune appelle un autre temps, plus étiré et requiert une attention du regard.
L'exposition invitera aussi à découvrir l'oeuvre d'un photographe des grands espaces avec une sélection de deux tirages panoramiques de formats imposants. La profondeur de champ poussée à l'extrême, quelques bouquets d'arbres épars sur des horizons à perte de vue et le choix minutieux du papier confèrent aux photographies des tonalités d'une rare intensité.
De son travail sur le minéral et le végétal, Jean-Luc Meyssonnier tente avant tout de restituer ce qu'il éprouve : « ses propres paysages intérieurs ». Le photographe nous transmet ce temps d'introspection et nous révèle sa perception aigüe de l'existence qui, dans sa dimension intime, son étrangeté et sa vérité nue, abrite non seulement la fragilité de l'être, - l'étreinte du chaos - mais aussi toute sa beauté.
Hélène Ribot
Il serait faux de croire qu'ici, en ces plateaux déserts, l'histoire n'a jamais brui, n'a jamais porté ses griffes. Même sur la neige la plus intacte nous parvenons à lire des traces qui nous éclairent et sur la nuit de l'histoire et sur ses plus sombres clartés.
Joël Vernet, « L'ENVOÛTEMENT DES SAPINIÈRES »
Après les considérations qu'elles ont suscitées malgré moi, les images que nous offre Jean-Luc MEYSSONNIER outrepassent le plan élémentaire de notre regard, pour toucher le lieu subtil où le songe éveille notre imaginaire et nous voici dans une étrange nostalgie.
Pierre Rabhi, « L'ÉTERNITÉ SILENCIEUSE »
« La précision d'expression »
Jean-Luc Meyssonnier ne s'est pas toujours tenu à la manière blanche. C'est l'étude des surfaces qui l'y a conduit et celle de la neige sur laquelle s'inscrivent les branches, une touffe d'herbe, un fétu. Du coup apparaissent d'étranges idéogrammes de la nature. Au fil de cette recherche, Jean-Luc Meyssonnier a soudainement découvert les pierres de l'Ardèche, ces dalles accumulées au bord de la rivière qui établissent une géométrie de fissures tout à fait énigmatique. Il a su en capter à la fois la rigueur et la fantaisie, en la traitant avec une économie de moyens exemplaire. Chacune de ses images est le résultat d'un choix qui révèle la multiplication des formes et, j'insiste, leur écriture. Il excelle aussi à en célébrer l'équilibre cosmique, cet entassement tabulaire qui rend l'eau proche plus fluide encore, mais qu'il évite pour s'en tenir au pétrifié. C'est de lithographie qu'il s'agit avec la volonté de ne jamais céder au pittoresque, mais d'aller à l'épure, au trait, à la sécante, à ce mystérieux carré de l'hypoténuse qu'il faut toujours démontrer. La photographie est chez Jean-Luc Meyssonnier plus le blanc que le noir, et une détermination d'effacer l'ombre. Cet acharnement à transcrire l'essentiel caractérise sa démarche exigeante et austère. Ce qu'il faut bien appeler la précision d'expression. Charles-Henri FAVROD, Ancien Directeur du musée de l'Elysée à LAUSANNE.
Repères biographiques
Jean-Luc Meyssonnier est né en 1960 à Largentière où il vit et travaille. Pris de passion pour la photographie, il suit des études de photographie à Lyon, puis il développe très vite un travail personnel. De 1980 à 1985, il devient l'assistant du sculpteur et photographe Michel Sima (1912-1987) installé en Ardèche. Cette rencontre déterminante va l'accompagner dans sa carrière. Meyssonnier aura le privilège de devenir le tireur de son fonds photographique. En 2008, il lui rend hommage en collaborant à la monographie « Michel Sima, ateliers d'artiste », co-éditée par Benteli à Bern (Suisse) et Snoeck à Gand (Belgique). Depuis une vingtaine d'années, plusieurs expositions personnelles lui sont consacrées, en particulier dans les galeries Eterso, à Paris, Vrais Rêves à Lyon, L'Ours à Bourges et à l'Espace Saint-François en Suisse. En 2010, Dominique Thibaud (Galerie Mirabilia à Lagorce, Ardèche) lui a consacré une rétrospective. Meyssonnier participe également à de nombreuses expositions collectives : Paris (Photo4), Lausanne, Bienne, Annecy, Lyon, Royan, Le Mans. En parallèle, il est régulièrement invité à collaborer à des livres d'art (François Burland, Jules Desbois, Gérard Lattier, Michel Sima). Son travail est présenté de façon permanente à la galerie Mirabilia, à Lagorce, en Ardèche.
www.meyssonnier.com
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Photographie © Marine Lanier (Fossile - La vie dangereuse )
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« Play and Replay »
Biennale de la photographie de Mulhouse
Du 15 Juin au 15 septembre 2013
A propos
La Biennale de la photographie de Mulhouse est née de la volonté de rapprocher le public de la photographie lors d'un temps fort et fédérateur. A partir du Musée des Beaux-arts, les expositions se déploient dans différents lieux culturels mulhousiens et sont complétées par des installations in situ, ainsi que par un programme de projections et rencontres avec les photographes.
La programmation défend des artistes internationaux, avec la volonté de découvrir de nouveaux talents autour d'une thématique à chaque fois renouvelée. Les photographes de l'édition 2013 se positionnent dans l'ère numérique et questionnent la légitimité des différents usages de la photographie à travers un regard lucide porté sur nos sociétés contemporaines et leurs développements.
L'une des caractéristiques de la photographie à l'ère numérique est l'usage de processus post-photographiques. Les artistes jouent et rejouent avec des photographies déjà existantes, les leurs ou celles des autres. Il est courant de « rebattre les cartes de son ?uvre », de s'approprier des images connues ou anonymes pour en déplacer la signification, ou encore rendre compte de projets utopiques. Avec cette première édition ce sont les enjeux mêmes du médium photographique qui sont interrogés au sein de pratiques émergentes. Play & Replay met en jeu les notions de circulation des images, mais aussi de partages, d'échanges et de découvertes.
La Biennale de la photographie de Mulhouse 2013 présente les expositions et performances de Dorothée Baumann (CH), Isabelle Le Minh (FR), Cristina de Middel (ES), Michel François (BE), Nathalie Wolff (FR) et Matthias Bumiller (DE), Laura Martin (FR) et Marie Quéau (FR). Des soirées de projections permettront de découvrir des photographes prometteurs ou déjà confirmés, parmi eux le collectif Exp12 (DE) et les étudiants de la HEAR -Haute école des arts du Rhin.
La Biennale a lieu les années impaires, en alternance avec la Biennale d'art contemporain Mulhouse 00.
La direction artistique et le commissariat des expositions sont assurés par Anne Immelé, photographe, docteur en art et enseignante en photographie.
www.biennale-photo-mulhouse.com
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Photographie © Simon Bugnon
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« L'Ardèche Vivante »
Photographies de Simon Bugnon
Du 3 au 16 juin Centre Culturel de Vals
Salle Volane
3 av. Claude expilly
07600 Vals les Bains
Entrée libre
du lundi au vendredi
8h30 à 12h & 13h30 à 17h30
samedi & dimanche & jour férié
selon les artistes
Simon Bugnon est né à Castellane en 1987. En Ardèche depuis 1992, il s'est intéressé aux différentes facettes de cette région, riche d'une grande diversité naturelle. Son envie de communiquer sa passion pour la nature le fit s'intéresser à la photo vers l'âge de 14 ans. Apprenant de façon autodidacte, il a remporté en 2007 le prix des Jeunes Talents d'Aubenas.
Il travaille en tant que photographe auteur depuis 2008, en proposant notamment la réalisation de reportages et la cession de droits d'auteur. Il a présenté de nombreuses expositions, illustré divers ouvrages et collabore régulièrement avec des magazines de nature. En 2011, il a remporté le prix de la catégorie « une vie d'insecte et d'araignée » au concours international de Montier-en-Der.
www.simonbugnon.com www.vals-les-bains.fr
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Photographie © Pierre de Fenoÿl
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« fALSEfAKES - VRAIFAUXSEMBLANT »
50JPG 2013 ( 50 jours pour la photographie )
Du 5 juin au 28 juillet 2013 Centre de la photographie - genève
28, rue des Bains
CH - 1205 Genève
vernissage le 4 juin 2013 dès 18h
fALSEfAKES est la suite de la programmation des dernières douze années du CPG, soucieuse de proposer des positions artistiques contemporaines susceptibles de prolonger dans le présent ce que Walker Evans, à la fin de sa vie, utilisait comme terme pour décrire sa démarche : " Style documentaire " . Cette programmation a été construite avec la conscience que le style sera moins une question de stylistique que d'éthique, c'est-à-dire une façon de tenir son sujet à distance, d'inclure le hors-champ comme dynamique produite par le spectateur, de penser non seulement la production d'images, mais aussi leur diffusion et leur cohabitation avec d'autres sources d'images. Ces 77 expositions individuelles et 15 expositions collectives ont aussi mené vers d'autres champs d'investigation liés de près ou de loin au style documentaire, que ce soit " l'archivisme " ou les " études visuelles ". Mais peut-être le " style documentaire " a-t-il trouvé son apogée avec l'oeuvre de Bernd et Hilla Becher et les débuts des oeuvres de leurs étudiants, qui eux-mêmes incarnent - comme Andreas Gursky, Thomas Struth ou Thomas Ruff, pour ne citer qu'eux - non seulement la grandeur mais aussi la décadence de ce style.
Entre leurs débuts à la fin des années 80 et aujourd'hui 2013, les élites, principalement occidentales, ont profondément changé le monde et le monde des images, avec l'année 2001 comme accélérateur des politiques paranoïaques. Le mensonge est devenu raison d'Etat et le catastrophisme la nouvelle religion propulsée par les mass médias. Ce que Guy Debord avançait comme horizon de l'horreur dans les années 60 et 70 et ce que Jean Baudrillard a prophétisé et synthétisé dans les années 80 a pris une tournure qu'aucun des deux penseurs - et pourtant nous parlons des plus lucides que nous ayons connus dans la seconde partie du XXe siècle - n'aurait pu prédire.
Bien avant la digitalisation des photographies, qui démarre lentement dans les années 90, des artistes avaient commencé à subvertir la notion de " document ", terme qui colle à la peau de la photographie depuis qu'elle a été ce fantastique instrument pour l'avancée et la popularisation des sciences, surtout - mais pas seulement - naturelles, dans le XIXe siècle, positivisme à l'appui. Cette " croyance " en la force documentaire a été profondément mise en cause par des artistes tels que Cindy Sherman et Jeff Wall à partir de la fin des années 70.
Tant que le vrai faux document restait dans le domaine du symbolique, du côté de l'art, il n'y avait rien à craindre. Mais comme la photographie est ce médium d'une extrême porosité, capable de ronger des catégories et des hiérarchies, elle s'est infiltrée dans le musée (en ruine) aussi avec des images d'actualité, de sciences, etc. Avec le résultat qu'aujourd'hui les actualités ou le social, par exemple, sont traités par les photographes les plus intéressants dans ce domaine avec l'ambition de faire virer leur trace documentaire vers la fiction, tandis que le monde construit et façonné par les femmes et les hommes ressemble de plus en plus à du déjà-vu et que, par conséquent, nos références sont de plus en plus corrompues.
C'est à partir de telles réflexions que *fALSEfAKES* est un essai non pas d'expliquer ce monde chaotique, mais d'être un chaos en soi, laissant le spectateur démuni - dans un premier temps - de toute référence, mais, par le biais d'un guide, offrant la possibilité d'au moins cerner la violence des entrechocs des images, fixes et en mouvement, exposées, provenant des sources les plus diverses. Occupant tous les espaces du " Commun " et du CPG sur 700 m2, *fALSEfAKES* fera par moments écho à des expositions antérieurs ainsi qu'aux deux dernières éditions des 50JPG (PHOTO-TRAFIC de 2006 et LA REVANCHE DE L'ARCHIVE PHOTOGRAPHIQUE de 2010).
Joerg Bader, commissaire de l'exposition? Directeur du Centre de la photographie Genève
www.centrephotogeneve.ch
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Photographies © Myriam Voreppe
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« Le chemin de la plage »
Photographies de Myriam Voreppe
Du 1 juin au 30 septembre 2013 Le Teil (07400) sur la digue parallèle à l'allée Paul Avon
Exposition en plein air dans le cadre "Des sentiers du Rhône"
Le dimanche surtout, la "plage" teilloise fait le plein (...).
Dans le décor du pont suspendu, là où partait autrefois le précieux bac à traille, petits et grands, hommes et femmes s'ébattent joyeusement dans l'eau du Rhône, à cet endroit calme, pure et peu profonde comme celle d'une piscine.
(...) Après la guerre, quelques enragés baigneurs découvrirent sur les bords du Rhône, près de l'ancien embarcadère du bac à traille, à 400 ou 500 mètres seulement de la ville, le bassin que, sans le vouloir, pour maintenir le lit du fleuve, les Ponts et Chaussées avaient créé. Bien délimité par trois digues de pierre et la berge qui sert de plage, cet immense bassin de 50 mètres de largeur 100 mètres de long est devenu le lieu familier de tous ceux qui aiment, après leur journée de travail et le dimanche, se délasser dans l'eau fraîche.
Ils sont des douzaines qui y viennent chaque jour, mais le record a certainement été atteint dimanche (...). Petits et grands peuvent aller dans l'eau sans crainte, car si, en amont, il y a un fond de 4 mètres environ, en aval, la descente est progressive et lente, et certainement la profondeur de l'eau ne dépasse pas un mètre cinquante. (...)
Le Teil a donc aussi sa plage, une vraie plage que beaucoup de centres plus importants lui envieraient (...).
Le Petit Dauphinois, 1943
Et si en 2013 Le Teil avait encore sa plage ? J'ai demandé aux teillois de poser pour moi, sur le chemin de celle-ci...
L'oeuvre
Myriam Voreppe, photographe, propose une installation artistique intitulée Le chemin de la plage sur la digue du Teil. Son projet prend sa source dans la mémoire collective d'une époque, au milieu du vingtième siècle, où le Rhône était un lieu de baignade.
Cette oeuvre est composée de cinq photographies grand format mettant en scène des habitants du Teil qui se rendraient sur les rives du fleuve pour une partie de baignade et de textes issus de témoignages et d'archives récoltés par l'artiste. L'idée de ce parcours est de réactiver le lien de plaisir et de loisirs qui a existé jadis entre la population teilloise et le fleuve.
Entre témoignages et mise en scène, entre nostalgie et fiction, Myriam Voreppe recréée ici un lien entre hier et aujourd'hui et permet à la population teilloise de retrouver le chemin de la plage.
L'artiste
Myriam Voreppe, artiste autodidacte se consacre à la photographie depuis 2009. Ses recherches personnelles portent sur la notion de territoire et plus spécifiquement sur la manière dont l'homme occupe l'espace dans lequel il vit et évolue. Elle porte un regard décalé et teinté d'imaginaire sur notre rapport aux lieux du quotidien.
www.myriamvoreppe.com www.sentierdurhone.fr
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Photographie © Marine Lanier
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« Le Sacrifice »
Photographies de Marine Lanier
Du 2 au 23 juin 2013 Musée du Guiyang
Guiyang
Chine
Dans le cadre du "Festival Croisements" Marine Lanier expose sa série " Le sacrifice " réalisée en 2006 dans la région du Yunnan (Chine)
Toujours ces mêmes fauves qui rôdent autour de nous. Au-delà d'immenses reliefs nous dominent. Des roches comme des vagues. Le cri des rapaces. Ces masses noires qui tournoient, se frôlent, balayent le passage. La montagne est piquée d'or comme de la lave figée dans le soleil. Il faudra alors se diriger vers les sombres plateaux, vers notre plus profonde rumeur, sentir enfin l'herbe mauve. Celle quittée lors des soirs qui s'allongent.
Qui fait ces prières, qui chante et pagaye sur l'eau noire ? Qui frappe de sa hache ce large pays noir ?
Depuis Canton, les personnes émergent de tous côtés, construisent, détruisent. La poussière s'est collée à l'intérieur de mon corps, tapissé d'une masse grise. Même les costumes blancs réfléchissent le noir. Il y a des pelles à charbon. Mais surtout l'hystérie furieuse de ceux qui vont mourir plus vite.
C'est le vertige des chutes. Un immense paravent face à nous. Une immense humidité s'échoue. Un immense vacarme monte.
Alors ouvrir la gueule du fauve. La tenir béante, tranquillement. Se concentrer sur la force. Cesser de bouger. Caler ma respiration sur celle de la bête.
Peu à peu une tâche brillante. C'est le grand canyon tout jaune de poussière. Autour un champ de fouille. Je découvre alors de minuscules ossements, des fossiles dispersés, jetés au dedans de moi comme mille constellations. Plus loin quelques formes, de la douceur, des dahlias roses posés au fond d'un précipice.
Extrait de Delta, hippocampe, lave - journal de Chine
Marine Lanier, 2006
www.marinelanier.com www.faguowenhua.com
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© Luan Xiaojie
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« L'histoire d'un oeil - 3 ème partie / Un signe de la main »
Collection Freddy Denaës
Du 19 juin au 15 septembre 2013 Angle - Art contemporain
Place des Arts
26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux
Tél : 04 75 04 73 03
Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h
Artistes exposés :
José Ramon Bas, Bela, Joseph Beuys, Christian Boltanski, Michel Butor, Alexander Calder, Eduardo Chilida, Karl Chiu, Serge Clément, Jean-Michel Fauquet, Robert Filliou, Jérémie, Fischer , Gérard Fromanger, Mario Giacomelli, Michel Haas , Ken Kitano, William Klein, Raymond Lavoie, Jean Le Gac, Lucebert, Franck K. Lundangi, Henri Matisse, Jean, McEwenn , Jonas Mekas, Joan Miró, Isabel Munoz, Sam Nhlengethwa, Matthias Olmeta, Jean-Luc Parant, Titi Parant, Ernest Pignon-Ernest, Jan Saudek, Pierre Soulages, Carlos FigueIra Tchalé
Joyce Tenneson ,Raoul Ubac, Bram van Velde, Luan Xiaojie, Dominique Zinkpé
www.angle-art.fr
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Photographie © Nino Migliori
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« Photomed 2013 Troisième édition »
Festival de la photographie Méditerranéenne
Du 23 mai au 16 juin Sanary-sur-Mer : 11h - 19h sauf le lundi
Bandol : 8h30 - 12h / 13h30 - 19h (du lundi au vendredi), ouverture le samedi et le dimanche de 10h à 18h
Ile de Bendor : 10h-13h30/14h30-18h tous les jours sauf le lundi
Hôtel des Arts de Toulon : 10h - 18h / Fermeture les lundis et jours fériés
Les 2 premières éditions nous ont confirmé la pertinence de la ligne éditoriale que nous avons choisie: mettre en avant les photographes méditerranéens et les photographies de la Méditerranée, pour permettre à nos publics, professionnels comme visiteurs de se délecter des images des photographes de renom, comme leur faire découvrir de nouveaux talents.
La photographie est un mode d'expression qui couvre un très large spectre du témoignage documentaire, jusqu'à un mode d'expression plasticien à part entière. Elle est donc pratiquée par des auteurs aux profils très variés qui permettent de renouveler ce qui nous est donné à voir continuellement.
Car, la photographie ne se résume pas à des images et une esthétique mais est une véritable écriture, porteuse d'une idée ou d'un message de l'auteur. Photomed a vocation à donner la parole à ces photographes qui nous aident à mieux comprendre le monde méditerranéen et ce que les peuples de ses rives ont en commun.
Bien sûr nous voyons les bouleversements qui se passent autour de nous sur les plans géopolitiques, sociaux, religieux entre autres. Nous pensons que l'art, et en particulier le medium photographique est un moyen de dépasser les limites imposées par des enjeux partisans. De tout temps, l'art a été une manière elliptique de rendre compte du monde dans lequel l'artiste s'inscrit mais aussi par sa capacité à anticiper le futur..
Du 23 mai au 16 juin 2013, le Festival vous emmènera dans un voyage photographique varié, étonnant, surprenant et enrichissant à Sanary, Bandol, sur l'ile de Bendor et à l'hôtel des arts de Toulon. Pour sa 3ème édition, Photomed accueillera 22 expositions, des ateliers de photographie, des lectures de portfolios, des installations qui donneront à ce festival une dimension globale susceptible de répondre aux désirs des divers publics.
www.festivalphotomed.com
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Photographies © Virginie BLANCHARD
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« Lines and prints »
Expoxition collective : Marie-C BÉGUET - Virginie BLANCHARD - Émeline GIRAULT - Amélie JOOS - Estelle MORICONI - Anne SALIGAN - Pierre SALVAN - Xavier SPATAFORA
Du 31 mai au 30 juin 2013 Le 8 bis
8 bis rue du Rhône
30150 Roquemaure
VERNISSAGE le 31 mai 2013, à partir de 19h
Ouvert sur rendez-vous du 3 au 30 juin 2013
Cette exposition se veut graphique et relève du dessin, de la gravure, de la photographie :
de la ligne & de ses impressions.
Ces média, propices au multiple et la déclinaison, permettent à l'artiste d'opérer des variations,
à la recherche de son propre langage. Vers une syntaxe pour déchiffrer et s'approprier le réel.
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« Après le BIP »
Une exposition du collectif Armada
Exposition du 31 mai au 22 juin 2013 La conciergerie - art contemporain
17, montée Saint-Jean
La Motte Servolex (73)�
Ouverture mercredi et vendredi de 15h à 18h
samedi de 10h à 13h et sur rendez-vous
Notre quotidien est jalonné de BIP, BIP, BIP..
Sur une proposition du collectif ARMADA, les artistes de l'exposition "APRES LE BIP" à La Conciergerie-Art Contemporain, à laquelle j'ai la joie de participer, énoncent chacun à leur manière et dans leur pratique propre leurs interprétations plurielles et leur évocation du thème "APRES LE BIP".
"Des images, des messages, autant d'histoires...
Peinture, sculpture, vidéo, photographie ou installation entraînent le spectateur dans une déambulation inattendue : celle qui commence, "APRES LE BIP".
www.armada-art.com www.conciergerie-art.com
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Photographie © Denis Lebioda
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« Arbres flous »
Photographies de Denis Lebioda
Du 31 Mai au 30 juin Musée des Racines
Place de l'église
36400 THEVET-SAINT-JULIEN
Téléphone : 02 54 30 05 91
Exposition ouverte les vendredis, samedis, dimanches et lundis de 15h à 18h.
Entrée à 2€
https://www.facebook.com/musee.des.racines::www.facebook.com/musee.des.racines
www.photo-denis-lebioda.net
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