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Le Spleen de Chongqing

Photographie © Nicolas Joriot

 

 

 

 

 

La Fabrique de l'image est un espace dédié à la photographie :

- Atelier d'impression numérique : retouche et optimisation d'images, impressions d'art, grands formats avec grand choix de supports, contre-collages alu-dibond.

la Fabrique de l'image
2 rue de l'oratoire
07400 Meysse
0663251795
0981204688

Fermeture annuel de La Fabrique de l'image du 1er au 19 août. L'exposition de Nicolas Joriot sera encore visible j'usqu'au 5 octobre.

« Le Spleen de Chongqing »

Photographies de Nicolas Joriot

17 ans après un premier voyage je suis retourné en mars 2013 dans cette ville de Chongqing à la poésie âpre et au spleen Baudelerien, à la recherche de silence gris.

Plus d'infos sur cette exposition

 

 

WWW.FABRIQUE-IMAGE.FR

 

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Tropical gift / Eaux vives, peaux mortes

Photographie © Francis Traunig

 

 

 

« Venez voir un verre ! »

Photographies de Francis Traunig

Suite à la manifestation de la "Nuit des images" du musée de l'Élysée le 28 juin 2013, les photos réalisées par Francis Traunig sont visibles et en vente ici.

Venez voir un verre, vous découvrir poisson dans un bocal, les pieds en ventouse, le nez en trompette. Venez découvrir qu’un cube bleu peut avoir une face rouge, qu’une robe peut être un abat-jour – tout ça sans boire ni fumer – et qu’il suffit de bien peu pour rire et s’amuser. Car photographier et se faire photographier n’est pas nuisible pour la santé!

 

www.traunig.com
www.fabrique-image.fr
www.nuitdesimages.org

 

 

 

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Tropical gift / Eaux vives, peaux mortes

Photographie © Christian Lutz

 

 

 

« Tropical gift / Eaux vives, peaux mortes »

Photographies de Christian Lutz et Alexandre Christiaens

Du 10 septembre au 9 novembre 2013 Venissage mardi 10 sept. à partir de 18h30 + Nuit de la photographie à partir de 21h
Le bleu du ciel
12, rue des fantasques
?69001 Lyon

ouverture du mercredi au samedi de 14h à 19h
sur Rendez-vous pour les groupes

Cette exposition regroupe deux corpus artistiques bien distincts, qui bien que conçus en des territoires différents, et dans des temps similaires, prennent tous deux leurs racines dans une observation documentaire de la réalité actuelle.

La première partie de l'exposition est consacrée a un essai photographique de Christian Lutz au Nigeria dans l'univers clos des protagonistes du monde des affaires liées au pétrole et au gaz. Son regard incisif révèle un sentiment malsain découlant de l'impact des intérêts économiques sur les populations civiles. Le photographe dresse un constat amer des rapports de forces inégales entre les dominants et les dominés et dépeint un tableau sombre de l'exploitation d'un sous sol africain trop riche.

Le travail d'Alexandre Chrisitaens, quant à lui, éveille aux émotions intenses chargées de mélancolie et de poésie. Cherchant à créer des liens entre territoires naturels, industriels,

urbains ou portuaires, le photographe nous transporte dans son épopée tel un Ulysse parti pour un long voyage.

Christian Lutz : "Tropical Gift"

Nigeria, 2010

L'oeuvre de Christian Lutz se situe à la lisière du reportage et du documentaire. Reportage

parce qu'il s'applique à couvrir consciencieusement des états actuels du monde, et documentaire parce qu'il inscrit cette démarche dans une vision globale. Il y décrit les rapports du pouvoir et de la politique à travers la serie « Protokoll » (montrée au Bleu du ciel en 2009), les rapports du pouvoir et de l'économique avec « Tropical Gift » et enfin ceux du pouvoir et du religieux

à travers « In Jesus' name ».

Le photographe a réuni ces trois ensembles dans une « trilogie » présentée au Musée de l'Elysée l'été dernier. Il y confirme l'engagement d'une vision qui, sans se placer dans une optique militante, aborde néanmoins des réalités socio-politiques de manière crue et sans concessions. Christian Lutz aime scénariser les sujets qu'il couvre en recréant une narration dans l'editing final afin de donner à sa sensibilité visuelle sa plus forte expression. « Tropical Gift » se présente donc comme un constat édifiant d'un aspect de la réalité nigériane actuelle où les pilleurs d'or noir en quête d'enrichissement démesuré, qu'ils soient étrangers ou autochtones, détruisent la faune et la flore proche des gisements de gaz et de pétrole, au mépris total de l'environnement humain. La photographie de Lutz confronte deux univers : celui des dominants dans leurs riches propriétés parfois entourées de barbelés, et celui de leurs victimes indirectes, délaissées au sein de paysages pollués ; s'affirmant avec autant de puissance et d' intransigeance que le ferait un discours

engagé. Véritable pensée visuelle en mouvement, elle se passe d'explications ou d'analyses a postériori ; se suffisant à elle-même. En témoignent ces portraits boulversants d' êtres abandonnés, saisis dans leur désarroi interrogateur et muet, au sein de ces territoires urbains défaits et noircis. Ces portraits suffisent à dénoncer, dans leur dépouillement magistral, toute l'injustice de leur condition.

Ce climat évoque parfois l'esprit du roman noir, si il ne relevait pas de la représentation brut d'une réalité triviale, bien au delà du désespoir.

Alexandre Christieans : "Eaux vives, peaux mortes"

2011

Alexandre Christiaens né en 1962 marie voyages et photographie, tant il bourlingue dans le monde entier par delà les mers et les frontières de Bilbao à Vladivostok en passant par Anvers, s'arrêtant parfois en résidence. Il cherche à créer des liens entre territoires naturels, industriels, portuaires ou urbains qui tissent peu à peu sa vision des choses, faite de mélancolie et de poésie

tantôt suggérées, tantôt aléatoires comme des peaux mortes qui se décollent, et d'où émerge

« sa » ligne d'horizon. Car c'est de la quête d'un horizon intérieur, dont se nourrissent ses images et son univers baigné dans un étrange silence, de ceux qui emportent l'adhésion.

Comme l'écrit Emmanuel d'Autreppe, « c'est un savant dosage, précisément ? ou plutôt une intense confrontation d'ordre et de désordre. Tout se joue dans la dualité de densité de la

matière et de légèreté des airs, d'obscurité et de lumière, ou encore, de profonds silences vis-à-vis de l'activité frénétique des hommes et des machines ».

« Mon axe principal est de mélanger ma collecte photographique, qui se réalise parfois de façon appliquée et réfléchie, parfois de façon hasardeuse. Ensuite, il s'agit de rassembler mes images et d'en écrire une histoire. Non pas la mienne, car même si je ne m'en exclus pas, mon travail n'est pas du tout autobiographique; ce sont plutôt des histoires du monde, des histoires de vies, de territoires, de formes, d'horizons et de regards portés que l'image raconte. »

 

www.lebleuduciel.net
www.lutzphoto.net
www.alexandrechristiaens.com

 

 

 

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Caravane(s)

 

 

 

« Caravane(s) »

Expositions collectives

Du 7 au 15 septembre
L'atelier du Midi
1 rue du Sauvage et 8 rue Dominique Maïsto
13200 Arles / 04 90 49 89 40

Ouvert tous les jours de 15h00 à 19h00 - entrée libre -

Exposition collective en retable : La caravanes des photographes, La caravane des estivants, La caravane des mal-logés avec Clergue, Doisneau, Plossu, Nunez, Perrier, Schwartz, Martin, Grignet, Delpoux, Demenge, Desprez, Birssinger, Gérard, Roux, Hetzel, Maby, Spicher.... 54 photographes réunis avec des photographies d'amateurs

L'atelier du midi propose pour juillet et septembre 2013 une exposition photographique intitulée Caravane(s). Comment la photographie peut-elle appréhender ce sujet aux contours incertains, entre l'objet familier à plusieurs générations, et le sujet historique et immatériel d'une vague idée de l'Orient. La caravane est un objet de nostalgie, une ode à la vie : elle est notre madeleine, un lieu de la mémoire familiale. Mais, elle est aussi devenu le symptôme de la précarité. Caravane(s). est une exposition qui mêle une triple perspective historique, mémorielle et sociologique, construite comme un retable ou comme une caravane pliante. Les objectifs de l'exposition sont de proposer une réflexion photographique autour d'un objet du 20ème siècle, lié à l'histoire de la photographie et des vacances, et à un détournement récent en habitat précaire. L'enjeu majeur est de réunir différents publics et différents auteurs / acteurs, entre professionnels de l'image et amateurs, pour créer des rencontres joyeuses, nostalgiques, poétiques, associées parfois à une dramaturgie humaine et sociale. La triple perspective de l'exposition veut faire la lumière sur un paradoxe politique contemporain et le révéler par la photographie. La caravane est un habitat secondaire et éphémère. Le temps des vacances se constitue une petite utopie dans laquelle les contraintes de la vie courante semblent disparaitre pour laisser place à une existence légère et insouciante.

A l'échelle familiale, cette petite utopie se distingue par une temporalité simplifiée, recentrée autour de quelques moments forts comme la baignade, l'apéritif ou le barbecue. Les obligations et tensions s'évanouissent pour retrouver une vie presque primitive qui se joue autour de cette cabane-caravane. Chacun tente d'oublier que cette utopie est éphémère et que l'état de nature retrouvé n'est plus compatible avec le monde contemporain.

On voit à quel point l'habitat peut déterminer l'organisation sociale, entre utopie et république, la caravane, objet archaïsant, engendre une micro-société d'apparence plus égalitaire. Cet argumentaire fait cependant émerger une aporie concernant la caravane des mal-logés. Si la caravane est un lieu propice à l'égalité et aux valeurs républicaines comme nous venons de le montrer, pourquoi les mal-logés en caravane sont-ils en marge de notre république ? La caravane ne serait-elle tolérée et tolérable que pendant la période estivale ? La caravane subie est-elle une "verrue" de l'ensemble architectural français ? Autant de questions qui ne trouveront des réponses sociologiques et des solutions politiques.

 

www.atelierdumidi.com

 

 

 

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Visa pour l'image

Photographie © Pascal Maitre

 

 

 

« Visa pour l'image »

25 éme édition

Du 31 août au 15 septembre
66000 Perpignan

Visa pour l'Image, le plus grand festival international de photojournalisme, qui a lieu tous les ans à Perpignan. Rendez-vous exceptionnel des amoureux de la photographie, le festival réunit des milliers de visiteurs autour d'une même passion. Explorez les expositions réparties dans toute la ville et découvrez de saisissants reportages, réalisés par des photojournalistes du monde entier. Assistez aux soirées-projections en plein air dans le somptueux cadre médiéval du cloître du Campo Santo ; participez aux colloques et rencontres ; rendez-vous aux stands des agences et des grandes marques de la technologie photographique. Pour plus de détails, explorez le site web.

 

www.visapourlimage.com

 

 

 

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Festival Pose partage

Photographie © Marie Vidal

 

 

 

« Festival Pose partage »

Exposition, conférence, atelier...

Le 10 et 11 août
Centre sociaux culturel
80320 Chaulnes

Ouverture de 10 à 18h

Un festival ouvert

Le festival photo Pose partage (anciennement festival Pix populi) a pour vocation de réunir des passionnés de photographie de tous horizons autour de thématiques liées à la discipline, à l'occasion d'expositions, conférences, débats, ateliers, dédicaces et sorties photo.

Expositions

Levarwest, Franky Giannilivigni, Xavier Delorme, Marie Vidal, Karine Andreï, Barbara Rhumel, Véronique De Paermentier Spalletti, Nathalie Darras, Julien Frey, Alain Fournier, Nicolas Rottiers; Philippe Lando, Loïc Goblet, David Keochkerian, François Cailleret, Jean- Marie Dominois + invités surprise...

Conférences

« Un autre regard », par Marie Vidal, photographe professionnelle indépendante.

« La photographie animalière responsable, une approche naturaliste », par Karine Andreï, photographe professionnelle et éleveuse de brebis.

« Comment penser une photo, de l'idée à la publication », par Franky Giannilivigni, photographe et formateur photo professionnel.

« La chasse aux orages », par Xavier Delorme, chasseur d'orages professionnel

Ateliers et sorties sur le terrain

« Atelier prise de vue et post-traitement : "Impact d'objet" », animé par Levarwest, graphiste/photographe, Marseille

« Sortie photo nature sur le larris de la montagne de Vaux », animé par Philippe Lando, naturaliste, Bray sur Somme

Le festival Pose partage est un festival photo qui se tient chaque année en France, à Chaulnes, ville de Picardie située à une heure de Paris et de Lille. Organisé conjointement par l'association du festival photo Pose partage, l'OCLC (Office de la culture et des loisirs) de Chaulnes et le portail photographique Pose partage, il mobilise des photographes de France et d'Europe durant deux jours autour de différentes manifestations sur le thème de la photographie : expositions photo, conférences, ateliers photographiques, sorties sur le terrain, dédicaces de livres...

 

www.festival.posepartage.fr

 

 

 

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36 vues du Mont-Aiguille

Photographie © Bernard Fontanel

 

 

 

« 36 vues du Mont-Aiguille »

Photographies de Bernard Fontanel

Du 23 juillet au 11 août
Hameau de Maissenas
38650 Roissard

L'exposition sera ouverte tous les jours de 15h à 19h et une nocturnes, le 5 août.

Inspiré par les « 36 vues du Mont Fuji » du peintre japonais Katsushika Hokusai (1760-1849), Bernard Fontanel a intitulé son nouveau travail photographique « 36 vues du Mont Aiguille ». Le mont Aiguille proche ou lointain, seul ou accompagnant les habitants de son territoire est effectivement présent dans chacune des 36 images de cette série, mais en saisissant cette montagne mythique déjà mille fois représentée, c'est pourtant sur un parcours intime et poétique que Bernard Fontanel réussit à convier le regard.

Autodidacte, avide de connaître, sans cesse en mouvement, Bernard Fontanel vit de nombreuses années à l'étranger où il exerce de multiples métiers. De retour à Grenoble, passionné d'art graphique contemporain, il est un temps encadreur d'art avant de se former à la photographie et au tirage argentiques.

Au fil de ses expositions, il fait sien ce médium et crée un langage pictural contrasté qui se joue de la temporalité. Il choisit de s'exprimer à travers le format carré (6x6) en noir et blanc et le long processus de la photographie argentique avec le temps qui s'écoule et le doute toujours présent à chaque étape.

Dans ce travail autour du Mont Aiguille, la force de la beauté graphique parfois presque abstraite de la composition de certaines images, confère à ce paysage très ancré dans le territoire du Trièves, un caractère universel et intemporel que chaque regard peut s'approprier en même temps qu'il peut s'arrêter et s'interroger sur l'éphémère. La tendresse et le respect qui émanent des portraits de Bernard Fontanel font penser à un long détour pour se rapprocher des humains.

Françoise Mugnier, 2013.

Fiche technique : 36 photos argentiques (plein cadre) noir & blanc, tirées sur papier baryté au format 40x40 cm.

 

www.fontanel.ultra-book.com/book

 

 

 

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Eau vue d'en Haut

Photographie © collectif "En haut !"

 

 

 

« Eau vue d'en Haut »

Photographies du collectif "En haut !"

Du lundi 22 juillet 2013 à partir de 09H00 au lundi 2 septembre 2013 jusqu'à 18H00
Abbaye de Valmagne
34560 Villeveyrac

De 10h00 à 18h00

Exposition « Eau vue d'en haut », les lagunes vues par un cerf- volant

Cet été prenez de l'altitude avec le CPIE Bassin de Thau Avec l'exposition photos « Eau vue d'en Haut » proposée par le CPIE Bassin de Thau, venez contempler des prises de vue aériennes pour découvrir les paysages lagunaires et littoraux du Bassin de Thau et des étangs Palavasiens. Ces images insolites, réalisées à l'aide d'un cerf-volant, vous permettront de survoler le territoire et découvrir les grands enjeux autour de l'eau.

Des prises de vue aériennes par cerf-volant Grâce à une technique écologique connue sous le nom de Kite Aerial Photography (KAP), les photographies aériennes nous présentent à chaque fois une problématique liée à l'eau. Pendant près de trois semaines, les photographes du collectif En Haut ! ont sillonnés les alentours de la lagune de Thau pour prendre des clichés et nous donner une image originale et inédite du territoire.

 

www.enhaut.org
www.beta.valmagne.com

 

 

 

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Alexandre Hollan <i> invite </i> Illés Sarkantyu

Haut : Peinture © Alexandre Hollan - Bas : photographie © Illés Sarkantyu

 

 

 

« Alexandre Hollan invite Illés Sarkantyu »

Peintures de Alexandre Hollan et photographies de Illés Sarkantyu

Exposition ouverte du 13 juillet au 25 août 2013
La Fabrique du Pont d'Aleyrac
07190 Saint-Pierreville
contact : Annie et Bernard Mirabel (33) 04 75 66 65 25 ? mirabelbe@wanadoo.fr

Du jeudi au dimanche et jours fériés, de 15 à 19 heures et sur rendez-vous

Alexandre Hollan est né à Budapest en 1933. Il vit en France depuis 1956. Ses travaux « se répartissent selon deux saisons, deux thèmes, deux lieux. L'été, dans un mazet parmi les vignes et la garrigue, Hollan dessine des arbres, au fusain, au lavis, à l'acrylique. Lorsqu'il retourne à Paris, dans un atelier qui n'ouvre que sur le ciel, il se consacre à ce qu'il appelle à la manière allemande des « vies silencieuses » : une pure présence extraite par l'aquarelle d'un alambic d'objets et de fruits assemblés en un motif. » (Jean Planche) Le dialogue du peintre avec de nombreux poètes a donné lieu à plus de quarante publications de livres d'art et livres d'artistes. Des notes sur la peinture accompagnent son travail sur le motif (Je suis ce que je vois, tomes 1, 2, 3, éditions Le Temps qu'il fait) et Yves Bonnefoy lui a consacré deux monographies, L'Arbre au-delà des images, éditions William Blake ; La journée d'Alexandre Hollan, éditions Le Temps qu'il fait. Récemment, le musée des Beaux-Arts de Budapest, le musée Fabre à Montpellier et le Château de Chambord ont présenté des expositions importantes de ses oeuvres.

Illés Sarkantyu est né à Budapest en 1977 et s'installe à Paris en 2002. Photographe et réalisateur, il collabore étroitement avec des artistes et institutions culturelles. Parallèlement il développe ses projets personnels, mêlant photographies, vidéos et textes. Dans l'exposition de la Fabrique, Illés Sarkantyu présente des photographies noir et blanc des objets qu'Alexandre Hollan dispose pour ses « vies silencieuses ». Avec son appareil, il développe petit à petit une distance du regard différente de celle du peintre. Dans l'infini des gris des tirages argentiques, entre la rouille d'un vieux seau et la peau d'un légume, nous percevons un monde d'étrangeté. Ce langage qui allie le montré et le caché n'est pas sans rappeler la grande richesse de la photographie hongroise. Dans une autre série intitulée « Mihály », il nous entraîne, à travers la relecture d'une photographie apparemment banale, dans une autre aventure visuelle, dérangeante et neuve.

La galerie Mirabilia à Lagorce présente un autre volet de l'exposition Alexandre Hollan invite Eva Krajcsovics, du 14 juillet au 25 août 2013, du jeudi au dimanche de 15 à 20 heures et sur rendez-vous. Renseignements : (33) 04 75 88 12 79 ou 06 81 09 27 79 ou info@galeriemirabilia.fr

 

www.sarkantyu.net
www.ardechepleincoeur.com
www.galeriemirabilia.fr

 

 

 

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Les choses de ce côté du monde

Photographie © André Mérian

 

 

 

« Les choses de ce côté du monde »

Photographies et vidéos

De juin 2013 à Janvier 2014
Mucem
1 esplanade du J4
13002 Marseille
04 84 35 13 13

Tous les jours sauf le mardi de 11 à 19h en été (de mai à octobre), et de 11h à 18h en hiver (de novembre à avril).

L'exposition collective "Les choses de ce côté du monde" rassemble photographies et vidéos. Études architecturales et topographiques, points de vue politique et poétique constituent un ensemble de visions de la Méditerranée livrées par huit artistes contemporains : Claire Chevrier, Stéphane Couturier, Servet Kocyigit, Ange Leccia, André Mérian, Jean-Luc Moulène, Wael Shawky et Patrick Tosani.

LES MOTS DU COMMISSAIRE

" Les choses de ce côté du monde n'existent que par l'aveuglement et l'ombre. Face à la mer, l'écume blanchit et les sons se perdent dans les montagnes. On ne peut se faire une idée de la Méditerranée sans se rattacher à notre propre mémoire, si ce n'est à nos propres impressions. Pour tous ceux qui vivent loin de ses bords, la Méditerranée est un assortiment d'images, de poncifs et d'effets qui s'accordent mal mais qu'on visite les yeux fermés, à l'affût des souvenirs. Trop de choses se bousculent quand on emporte avec soi les images de ce Grand Tour.

Nous ne sommes pas obligés de comprendre. Depuis la chute de l'Empire Ottoman, la Méditerranée semble fuir la modernité. Y vivre, c'est renoncer à l'emballement de l'Occident, y contempler la machine avec amusement et gouverner le temps. On y a gardé le goût de l'échange et du jardin. Et, un peu à l'écart, là-haut dans la montagne, les villageois s'interpellent en sifflant par-dessus la vallée, surveillant les villes et les ports à l'attrait engageant et sournois. Rien ne différencie Alexandrie de Thessalonique quand tout les sépare de l'arrière-pays des transhumances. Tout oppose le cosmopolitisme à la simplicité pastorale. Mais l'air a le même goût en Toscane et à Alep. Les odeurs jaillissent, puanteur de la pauvreté urbaine, de la pourriture bureaucratique, effluves des pins gris et des chênes. Les vents portent cette mixtion, ensablent et troublent, réchauffent et refroidissent cette vieille terre de pierrailles qui vit depuis si longtemps à son rythme.

Nous pesons si peu sur elle. Ses côtes ne sont que des plaies où Médée, faite d'une sève rouge, livre ses enfants à l'amour violent et primitif. Anges de Palestine, ils nous regardent, inquisiteurs, inconsolables.

Finalement, on ne s'égare pas dans la mer intérieure ; on y voyage par sauts de puces. A chaque arrêt, on croise les ombres de Laurence Durrel, on reconnaît les figures de Mahfouz. Le son du oud vous pénètre et les chants soufis vous rappellent, mécréants, que Dieu, l'unique, est né ici. Cette famille se plaît dans la plainte, les pleurs et la louange. Ce peuple, en apparence désuni, sait que les grandes forces se sont données rendez-vous quelque-part entre Tanger et Istanbul, Beyrouth et Marseille, dans ce pays jamais conquis, plus fort que tout, où subsistera toujours l'amour du vin et du miel, où jamais ne disparaîtra la famille et le clan.

Comment mettre un nom à cette histoire qui, tout compte-fait, change si peu, alliant sans logique superstitions et raison, pratiques magiques et monothéisme, cosmopolitisme et carnage, domination et résistance. "

François Cheval, commissaire de l'exposition

 

www.mucem.org

 

 

 

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L'exposition de l'été

collage © Catherine Perrier

 

 

 

« L'exposition de l'été »

Exposition collective de 7 artistes plasticiens

Du� 30 juin au 1er septembre
La Fabrique
26740 Savasse

Ouverture les jeudis, vendredi, samedi, dimanche de 15h00 à 19h30
Sur rendez-vous au 06 85 05 80 38.

"l'Exposition de l'été" présente les oeuvres des peintres, Brigitte DYKMAN, Jacques DROUIN, Jean-Guy PAQUET, Catherine PERRIER des sculpteurs, Victor CANIATO, Christine CELARIER , Jean-Michel DEBILLY

L'esprit

Un parti pris unique qui permet de découvrir une offre artistique riche et variée dans un environnement patrimonial accessible et convivial.

L'exposition couvre les champs artistiques de la peinture et de la sculpture. Une peinture oscillant entre la figuration et l'abstraction.

Une sculpture puissante et intime.

Dans son esprit, l'exposition de 2013 cherche à donner une expression de liberté et de diversité.

En clôture, La Fabrique ouvre ses portes aux Journées Européennes du Patrimoine du 14 et 15 septembre, avec une exposition de peintures et gravures de B. Dykman et Jean-Guy Paquet sur le thème de la réhabilitation de la « Filature » de soie à La Fabrique.

 

www.lagrandegalerie.org
www.lafabrique-savasse.fr

 

 

 

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Planète Mars

Photographie © Jérôme Cabanel

 

 

 

« Planète Mars »

Photographies de Jérôme Cabanel

Du 8 juillet au 10 septembre
La table 5
8, Av des Chartreux / 13, Bld Blancarde
13000 Marseille
Tel : 04 91 34 85 22

Horaire d'ouverture du restaurant.

Planète Mars ou Marseille vue coté mer entre les Goudes et l'Estaque

Exposition regroupant 30 tirages 60 par 80 cm qui a été présentée du 3 avril au 30 mai 2010 dans le cadre du mois de la photo d'Auxerre au musée d'Art et d'Histoire. Le thême de cette année était la ville.

 

www.cabanelphoto.com
www.latable5.com

 

 

 

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Des images comme des oiseaux

 

 

 

« Des images comme des oiseaux »

676 photographies, 181 artistes

Exposition du 6 juillet au 29 septembre 2013
La Friche Belle de Mai
Tour-Panorama (niveau 2 & 3)
41, rue Jobin
13003 Marseille

Du mardi au dimanche de 13h à 19h
Nocturnes les vendredis jusqu'à 22h

6 euros : tarif plein
3 euros : tarif réduit

Une redécouverte de l'histoire de la photographie contemporaine, à partir de l'une des plus importantes collections de photographies en Europe.

Invité à revisiter le fonds photographique du CNAP, le photographe Patrick Tosani s'est livré à une traversée des 12 000 oeuvres photographiques de la collection. Le choix subjectif et éclairé de 676 photographies de 181 artistes pour l'exposition constitue une sorte d'atlas sans légendes, mettant en mouvement les images, qui sont en elles-mêmes des « champs de force », selon l'expression de l'historien allemand Karl Sierek, auteur des Images oiseaux. Aby Warburg et la théorie des médias. Aux grands noms de la photographie et à leurs chefs-d'oeuvre vient s'ajouter un contenu en partie inédit, nombre d'oeuvre retenues n'ayant jamais été exposées ou très peu.

Patrick Tosani s'est aussi associé à l'artiste Pierre Giner pour concevoir un générateur aléatoire d'exposition qui puise dans la base de données des oeuvres de la collection. Une sélection de 1000 images photographiques est ainsi présentée sous la forme d'une cimaise infinie vidéo-projetée.

L'accrochage met en perspective la non-hiérarchisation des auteurs et des genres photographiques, en privilégiant des processus de montage et les rencontres inattendues entre les images. Il constitue, à travers le dispositif scénographique, une expérience de lecture des différents registres de gestes photographiques, proposée au public en une sorte de pacte ludique. L'exposition permet ainsi de transmettre au public l'approche sensible d'un photographe face à la diversité de la collection du CNAP.

Depuis la fin des années 1980, le CNAP a enregistré avec attention l'évolution exceptionnelle de l'art photographique sur les scènes artistiques française et internationale. En résulte un éclectisme qui correspond à la volonté d'offrir un reflet de la diversité des pratiques de ce médium essentiel dans l'histoire de l'art contemporain.

L'exposition est aussi le lieu d'une médiation réalisée par Le Cartel en partenariat avec les étudiants de l'École Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles.?

Un commissariat photographique de Patrick Tosani

Une Installation et des développements numériques par Pierre Giner

Des images comme des oiseaux est une coproduction du Centre national des arts plastiques, de la Friche La Belle de Mai et de Marseille- Provence 2013. Elle est associée aux Rencontres de la photographie d'Arles.

Par ailleurs, le CNAP accompagne les événements de l'année capitale au travers de nombreux prêts : au Fonds régional d'art contemporain Provence-Alpes-Côte d'Azur, au Musée Cantini, au MuCEM, au Musée d'art contemporain à Marseille, à Avignon au Palais des Papes et au Château. Il s'est aussi engagé dans cinq commandes publiques de photographies.

 

www.lafriche.org

 

 

 

 

WWW.FABRIQUE-IMAGE.FR

Retrouvez ici les infos des expositions précédemment annoncées et encore d'actualité

 

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