Bannière

 

Suzanne

Photographie © Christine Smilovici

 

Nouvelle expo à la Fabrique de l'image et on verni ce samedi !

« Suzanne »

Photographies de Christine Smilovici

Du 30 avril au 26 juillet

Du mercredi au samedi
De 16h à 19h
Vernissage le 24 mai à partir de 17h30

« en dessous, quelque chose comme une sérénité secrète liée à l'ancrage dans l'espace, à l'encrage sur la croix, de cette mort qui cessait enfin d'être abstraite »

Georges Perec, W ou le souvenir d'enfance.

Quand, fille de ma mère, je reçus d'elle, il y a quelques années, la maison de Villaines-les-Rochers, je savais que j'héritais de beaucoup.

Cette petite maison aux toits bleus et aux volets blancs, sertie de tuffeau dans le modeste creux d'un val, avait observé, en d'autres temps, une autre vie. Elle avait vu naître ma grand-mère, et l'avait vue mourir.

Dans la petitesse de ses murs, une vie s'était tenue, et l'avait empreinte.

Il en restait encore des traces, d'ailleurs : quelques derniers vêtements, un mobilier pauvre, des objets simples.

Et jamais l'absence ne me semblait aussi tangible.

Depuis cette disparition, je séjourne régulièrement dans cette maison, accompagnée de ma mère et de ma fille.

 

www.chsmiloc.wix.com

Pour plus d'information c'est ici

 


La Fabrique de l'image est un espace dédié à la photographie

Atelier d'impression numérique : retouche et optimisation d'images, impressions d'art, grands formats avec grand choix de supports, contre-collages alu-dibond.

la Fabrique de l'image
2 rue de l'oratoire
07400 Meysse
0663251795
0981204688


NOUVEAU : " LA FABRIQUE DE L'IMAGE "

s'associe avec

Le collectif UNEPARJOUR

pour diffuser les évènements autour de l'image, vous pouvez donc retrouver aussi toutes ces infos ICI


 

WWW.FABRIQUE-IMAGE.FR

 

Haut de page

 

Suzanne - saison 1 & 2

 

 

 

« Suzanne - saison 1 & 2 »

Photographies de Christine Smilovici

Parution :mai 2014
Edition FluxTendu

Format 9 cm x 13,5 cm
16 pages
Impression sur papier mat,
couverture souple avec rabats
Réalisation La fabrique de l'image
Prix de vente 15 euros la saison

Se souvenir de Suzanne.

Nous installer chez elle, manger à sa table puis dormir dans son lit
Porter son vieux pull puis sa blouse bleue
Refaire ses promenades, mettre nos pas dans les siens.
Lui prêter nos corps pour qu'ils réinventent sa vie.

 

www.chsmiloc.wix.com/christine-smilovici
www.edition-fluxtendu.fr

 

 

 

Haut de page

 

Photographie et cinéma

© Vivian Maier

 

 

 

« Photographie et cinéma »

Un événement Présence(s) photographie

du 4 au 10 juin 2014
Cinéma " Les Templiers "
26200 Montélimar

LA SEMAINE PRÉSENCE(S) PHOTOGRAPHIE ET CINÉMA, du 4 au 10 juin. Créé en partenariat avec le cinéma d'art et essai LES TEMPLIERS, cet événement a pour objectif de croiser le regard de l'image fixe et de l'image en mouvement.

Il sera marqué le 7 juin à partir de 19h par la présentation du programme du festi- val PRÉSENCE(S) PHOTOGRAPHIE #01 et par une projection gratuite de porfolios de photographes reconnus.

 

www.presences-photographie.fr
Télécharger le programme

 

 

 

Haut de page

 

Festival Présence(s) photographie

 

 

 

 

« Festival Présence(s) photographie »

Appel à auteurs

Date limite des dépôts des candidatures le 15 juin 2014
PRÉSENCE(S) PHOTOGRAPHIE
2, montée du Bouton d'Or
26200 MONTÉLIMAR

PRÉSENCE(S) PHOTOGRAPHIE est une association créée en avril 2013 pour organiser différents évènements autour de la photographie, sur le thème de l'être humain dans sa vie quotidienne et son environnement.

Il s'agit de proposer au public une exposition principale autour d'un photographe reconnu qui invite des photographes « moins connus » à croiser leurs regards

En 2013 Hans SILVESTER a invité Alain GUALINA, Henri KARTMAN et Stéphane LECAILLE à présenter leurs réflexions sur le thème de l'eau.

Cette année Bernard DESCAMPS prend le relais avec Christine LEFEBVRE et Pierrot MEN.

Ils exposeront du 14 au 30 novembre 2014 à dans une très belle Chapelle du XVIII ème, l'Espace Culturel Chabrillan.

Cette exposition, à la Chapelle Chabrillan, est accompagnée d'expositions satellites qui se tiendront en plusieurs lieux dans la ville.

A travers cette manifestation conviviale, notre ambition est de promouvoir une photographie d'auteur, porteuse d'humanisme, de professionnalisme et de qualité ; de tradition revisitée par un ancrage dans l'art contemporain, d'ouverture au monde et à ses différentes cultures.

Bienvenue au Festival PRÉSENCE(S) PHOTOGRAPHIE 2014 #1 !

Bernard COSTE

APPEL À AUTEURS POUR L'ÉDITION 2014

Vous êtes photographe, vous souhaitez présenter vos travaux et participer à la prochaine édition du festival.

Envoyez un portfolio d'une série photographique assortie d'une courte biographie, d'un texte de présentation de vos travaux et de vos coordonnées – postales et digitales. Glissez simplement vos documents sur la fenêtre du navigateur et cliquez sur envoyer !

Vous ferez peut être partie des lauréats 2014 pour être exposé pendant le festival.

 

Participer à l'édition 2014
www.presences-photographie.fr

 

 

 

Haut de page

 

Mensonge#6 : Magies

 

 

 

« Mensonge#6 : Magies »

Images Béatrice Darnal

Parution mai 2014
Edition FluxTendu

Parution :mai 2014
Format 22 cm x 28 cm
36 pages
Impression sur papier brillant
Couverture souple

Nous avons beau connaître le caractère mensonger de la vie quotidienne, nous nous laissons prendre au jeu, comme ces spectateurs qui, assistant à un tour de magie, savent par avance qu'ils vont être bernés et ne peuvent néanmoins s'empêcher d'être émerveillés par le fait qu'ils le seront tout de même.

 

www.darnal.com
www.edition-fluxtendu.fr

 

 

 

Haut de page

 

Enregistrements photographiques

Photographie © Sylvie Garraud

 

 

 

« Enregistrements photographiques »

Photographies de Sylvie Garraud

Du 23 mai au 30 juin 2014
La maison de l'image
?9 Bd de Provence
?07200 AUBENAS

Vernissage jeudi 22 mai à 18h

La série des enregistrements photographiques a débuté en 2002 à partir de l'idée d'interroger simultanément le dessin et la photographie autour d'une même intention de saisir la figure d'un corps. Un dispositif particulier a été mis en place afin d'inclure le dessin, le modèle et le dessinateur dans l'image: un appareil photo en pose B est installé face au dessinateur alors qu'il prélève la ligne de contour directement sur le corps du modèle. Le temps de la prise de vue correspond au temps du dessin (de 30 secondes à 30 minutes environ) exécuté avec une lampe de poche en guise de crayon, dans la pénombre. La lumière ne se dépose pas comme du graphite, elle s'écoule et disparaît. Le tracé n'a d'autre existence que photographique et ne sera visible que dans l'image, une fois la prise de vue terminée. Le dessinateur travaille donc en aveugle. Selon l'orientation de son geste, tantôt la lampe incise dans l'obscurité comme une gravure et trace une ligne, tantôt elle éclaire une surface et révèle un fragment de corps ou de lieu, tantôt la lumière ne s'imprime pas. Du dessin à l'empreinte photographique, il n'y a qu'un basculement du poignet. L'enregistrement se fait grâce au rythme des corps et à leur vitesse de mouvement à la place du temps d'exposition dans le dispositif habituel. Les acteurs s'animent donc le temps de la prise de vue. L'image, plus proche de la chronophotographie que de l'instantané, se construit par alternance de tracés, d'empreintes de corps et d'absences comme autant de trous dans le visible, de replis hors de l'image.

Les images réalisées font l'objet de tirages papier ou de développement en diapositives noir et blanc. Elles sont alors restituées par le moyen de projections, sous forme d'installations, ou encore d'expositions en mouvement. En 2005 à l'ancienne usine St Marthe de St Julien Molin Molette , en 2006 au festival L'art des corps, en 2009 chez Libersolis ( librairie de livres anciens) ont eu lieu des concert-expositions avec André Stoketti, musicien à partir de l'interprétation des images.

Actuellement cette série se prolonge à travers l'exploration de lieux sur des temps de résidence (Observatoire de Paris en 2009, Prieuré de Charrière dans le nord de la Drôme en 2011-12, Chapelle de St Julien en St Alban , Ardèche 2012...).

 

www.maisonimage.eu

 

 

 

Haut de page

 

Only God Can Judge Me

Photographie © Matthieu Gafsou

 

 

 

« Only God Can Judge Me »

Photographies de Matthieu Gafsou

Du 4 juin au 24 août
Musée de l'Elysée
18, avenue de l'Elysée
1014 Lausanne - Switzerland

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Tarifs
Entrée : CHF 8 AVS : CHF 6 AI, étudiants, apprentis, chômeurs : CHF 4
Entrée libre le premier samedi du mois.

Lauréat du prix de la Fondation HSBC pour la photographie en 2009, sélectionné pour l'exposition reGeneration2 du Musée de l'Elysée l'année suivante, le photographe lausannois Matthieu Gafsou s'est distingué par son approche formelle et critique du paysage urbain contemporain.

Ses travaux suivants, tels que Alpes (2008-2012), recueil de vues questionnant le statut du paysage alpin marqué par le développement du tourisme, l'ont confirmé dans la profession. Plus récemment, son projet Sacré (2011-2012), sorte d'enquête photographique équivoque sur l'Eglise catholique de Fribourg, annonçait une nouvelle orientation dans son travail. Le Musée de l'Elysée a décidé de soutenir le photographe dans ses recherches personnelles en produisant et présentant en avant-première sa nouvelle série Only God Can Judge Me.

Inspiré par les écrits d'Antonin Artaud ou de William T. Vollmann, Matthieu Gafsou cherche à « trouver de la poésie dans la misère du monde ». Il choisit pour sujet le milieu de la drogue à Lausanne, « forme tragique d'exotisme à côté de chez lui », et parvient à créer une oeuvre originale sur un sujet pourtant banalisé.

Le projet rassemble plusieurs thématiques traitées suivant des registres formels distincts. Les drogues et accessoires sont reproduits comme des produits de consommation, en gros plan sur un fond uniforme. Photographiés sur fond noir, avec des effets de lumière soignés, les portraits des toxicomanes se distinguent par leur traitement quasi pictural inspiré de la tradition du portrait. Les lieux de rencontre ou de consommation sont particulièrement travaillés, jusqu'aux paysages nocturnes évoquant les paradis artificiels. Et des images quasi abstraites, allégories de la faculté des drogues à transcender le réel, complètent cet ensemble.

En développant un langage visuel riche et varié, mêlant différents degrés de représentations et d'interprétations, Matthieu Gafsou parvient à créer une véritable expérience sensible.

 

www.gafsou.ch
www.elysee.ch

 

 

 

Haut de page

 

4948 : les photographies anonymes de la collection

Anonyme

 

 

 

« 4948 : les photographies anonymes de la collection »

Collections du Musée de l'Elysée

Du 4 juin au 24 août 2014
Musée de l'Elysée
18, avenue de l'Elysée
1014 Lausanne - Switzerland

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Tarifs
Entrée : CHF 8 AVS : CHF 6 AI, étudiants, apprentis, chômeurs : CHF 4
Entrée libre le premier samedi du mois.

Dans les collections du Musée de l'Elysée, il y a 4'948 photographies sans auteur, sans date, généralement sans informations sur les circonstances de leur création, parfois sans noms de lieu ni de personne. Donc sans inscription claire dans le temps et l'histoire. Que se passe-t-il lorsque ce lien n'existe pas et que le lecteur est placé seul devant une photographie au sujet de laquelle il n'a aucune certitude, puisqu'il ignore les circonstances de sa création ?

Sans la connaissance – vraie ou fausse – transmise par les mots, c'est l'interprétation personnelle qui oriente la lecture d'une image, c'est la culture du lecteur et sa conscience politique qui lui donnent un sens possible. L'émotion ressentie devant une image sans informations est forte, parce qu'elle devient intime ; le lecteur doit se l'approprier.

La photographie est une trace, une apparence ambiguë, mais aussi la boîte de Pandore de vérités possibles. La photographie n'est pas, loin s'en faut, un langage universel inné, ni une preuve. Sa lecture est au contraire le résultat d'une construction, à partir de codes sociaux et culturels qui s'apprennent et se transmettent.

De l'improbable, le lecteur construit une légende, invente une histoire qui le relie à l'image, ou du moins à ce qu'il peut ou veut en entendre : un sens chuchoté. La beauté, l'étrangeté, l'incongru, l'ironie ou la cruauté, par exemple, habillent nos repères existentiels. Cette exposition est l'occasion de vivre cette expérience en découvrant les beautés et les mystères de l'anonymat.

 

www.elysee.ch

 

 

 

Haut de page

 

CCCC (Castro, Coca, Che, Cherchez la femme)

photographie © Luc Chessex

 

 

 

« CCCC (Castro, Coca, Che, Cherchez la femme) »

Photographies de Luc Chessex

Du 4 juin au 24 août 2014
Musée de l'Elysée
18, avenue de l'Elysée
1014 Lausanne - Switzerland

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Tarifs
Entrée : CHF 8 AVS : CHF 6 AI, étudiants, apprentis, chômeurs : CHF 4
Entrée libre le premier samedi du mois

Luc Chessex vécut de 1961 à 1975 à Cuba. Membre de l'agence Prensa Latina, éditeur photo à la revue Cuba internacional, il a été un témoin engagé de la révolution. Le Musée de l'Elysée présente quatre séries de photographies de son séjour : Cherchez la Femme, Le Visage de la Révolution, Che et Coca.

L'exposition est réalisée à partir de nombreux tirages originaux, de publications, d'articles de presse et d'un livre inédit sur la femme cubaine. Cherchez la Femme, présenté à La Havane en 1966, est un travail sur la femme cubaine, au-delà du discours politique. C'est également une réflexion sur la photographie, présentée à La Havane sous le titre de « photo- mentir », à l'encontre des idées reçues de la photographie comme « miroir du monde ».

Le Visage de la Révolution a été publié en 1969 par l'éditeur suisse Hans-Rudolph Lutz. Il s'agit d'un essai sur la représentation de Fidel Castro sur les murs, sur les affiches et dans l'iconographie populaire. Luc Chessex évite toute propagande en accompagnant son travail d'« anti-légendes », laissant le public interpréter librement ses images. Ce qui permet une lecture très contemporaine de son travail.

Les séries Che et Coca font partie du projet Quand il n'y a plus d'Eldorado, une rétrospective du photographe publiée en 1982. La première suit les traces boliviennes du Che, la seconde porte sur l'image iconographique de Coca-Cola. Ces deux figures se partageaient symboliquement l'espace public, le mythe le disputant à la publicité dans une confrontation ironique.

Quand il n'y a plus d'Eldorado, un film de Claude Champion (1980), avec des textes de Jacques Pilet et réalisé à partir des photographies de Chessex, sera présenté en continu durant l'exposition. Le DVD du film est disponible à la librairie du Musée.

L'exposition est une coproduction du Musée de l'Elysée et de la Fondation A Stichting de Bruxelles.

 

www.photopera.org/e/luc_chessex
www.elysee.ch

 

 

 

Haut de page

 

Portrait(s)

Warhol © Bernard Pras

 

 

 

« Portrait(s) »

Exposition de Bernard Pras

Du 12 juin au 12 juillet 2014
AD Galerie
40 Allée Giacometti
34000 Montpellier?
Tél/Fax : 04 67 83 61 93
Mobile : 06 61 55 67 55 / 06 12 25 50 24

Horaires d'ouverture :?Du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h

Bernard Pras recueille des objets propres à son quotidien, objets auxquels il redonne vie dans un monde qui appartient à son imaginaire. L'artiste s'entiche de vélos, coquillages, poupées, mickeys, trains, pinceaux ou boutons... De ces accumulations, il crée d'invraisemblables portraits par anamorphose.

Ce qui caractérise l'oeuvre de Bernard Pras, c'est l'absence de vide, il pose ses jouets par milliers avec une surprenante justesse selon des codes chromatiques dont il est roi.?L'artiste donne à voir ses œuvres à travers un point de vue qu'il détermine préalablement tel un punctum.

Ces compilations aux multiples facettes dévoilent tout leur sens une fois photographiées sous un angle précis où brusquement les objets s'effacent pour laisser place au visage imaginé par l'artiste.?Cette recherche de l'angle de visée l'apparente à l'anamorphose qui est le fil conducteur de la création de Bernard Pras.

Ici, c'est l'illusion et la magie de l'optique qui opère... pour une exposition exceptionnelle !

A l'occasion de l'exposition, AD Galerie édite un livre présentant des œuvres qui n'ont jamais été répertoriées.

 

www.bernardpras.fr
www.adgalerie.com

 

 

 

Haut de page

 

Les temps d'Aiguebelle

Aiguebelle © Martinet Milano

 

 

 

« Les temps d'Aiguebelle »

Isabelle Martinet Milano

Du 10 mai au 30 juin 2014
Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle
Montjoyer, Drôme

Mardi au samedi 10h 12h et 14h30 17h30
Dimanche et lundi 14h30 17h30

Voyage proposé en 37 photographies format 40x60 dans un lieu d'apaisement, de partage et d'échanges naturels avec les paysages de l'Abbaye Notre-Dame-d'Aiguebelle.

Une abbaye vivante dans une région encore riche et sauvage où la nature simplement guidée nous accompagne.

 

Isabellemartinetmilano.e-monsite.com

 

 

 

Haut de page

 

R.H 26-10

Photographie © Alain Herveou

 

 

 

« R.H 26-10 »

Photographies de Alain Herveou

du 17 mai au 28 juin 2014.
Ouverture mercredi à samedi de 15 à 19h ?(sauf jours férié)
?Visite commentée le samedi 14 juin à 17h00

Entrée libre

Face au corps immobile de papa, seul, anéantit par le désespoir, une foule de questions m'assaillent. Absence, vacuité, sont parmi les sensations qui me viennent. Il repose là devant mes yeux mouillés, inerte, inhabité. Où est-il celui que j'ai tant aimé ? Où se trouve la force vitale qui tenait son être debout ? Maintenant il apparaît simple enveloppe. Plus aucun mouvement, geste, souffle ne le feront vibrer. Immobile, vide, désincarné, il n'est plus là.?Et cette dépouille même je vais la perdre, ne plus jamais pouvoir être en sa présence, la toucher, l'étreindre, lui parler. Alors je lui caresse le front, les joues, les lèvres, je lui prends les mains désormais rigides et glacées, je l'embrasse et lui cause. Je lui porte un hommage tendre, il le faut, ce sont les derniers instants où nos peaux entreront en contact. Il est nécessaire que je préserve, pour notre éternité, ces précieuses minutes. Que je puisse me remémorer ces derniers frôlements, ce dernier temps de l'amour. ?Je dois faire des photographies, l'idée s'impose, témoignage du recueillement présent, de ce qui restera à tout jamais au bout de cet être admiré, adoré. Je veux lui rendre un hommage posthume.

?Extrait d'un texte d' Alain Hervéou - 2010?

 

www.alainherveou.com
www.vraisreves.com

 

 

 

 


WWW.FABRIQUE-IMAGE.FR

Proposer un évènement photographique ou d'art visuel

Retrouvez ici les infos des expositions précédemment annoncées et encore d'actualité

Visualiser en ligne

Désinscription de la lettre d'actualité