© Pierre Abensur
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« Trophées subjectifs »
Photographies de Pierre Abensur
Du 14 novembre 2014 au 17 janvier 2015 La Fabrique de l'image
2, rue de l'Oratoire
07400 Meysse
Vernissage le dimanche 16 novembre à partir de 11h
Ouverture du mercredi au samedi de 16 à 19h
Le trophée de chasse symbolise l'évolution sportive d'une pratique ancestrale et vitale. La série intitulée « Trophées subjectifs » réunit les trois éléments essentiels de la dramaturgie passée, le prédateur, la proie et le lieu de leur mortelle rencontre.
www.pierreabensur.com www.fabrique-image.fr www.presences-photographie.fr
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L'exposition "Esquisses" de David Molina est visible jusqu'au 8 novembre.
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© David Molina |
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« Esquisses »
Photographies de David Molina
Du 3 septembre au 8 novembre 2014
La Fabrique de l'image
2 rue de l'Oratoire
07400 Meysse
Ouverture du mercredi au samedi de 16h à 19h
Le monde est là, devant nous, les lieux, les êtres, les objets. On crève du désir d'en faire partie mais on bute contre la surface des choses comme contre un écran de cinéma. C'est comme si tout était dans des bulles et qu'on n'avait pas de mains pour saisir, comme si la chair de la vie nous était défendue.
J'ai réalisé cette série par touches successives, sans m'astreindre à une thématique particulière, me concentrant uniquement sur les couleurs et les formes qui semblaient se répondre d'un sujet à l'autre.
Mais c'est cette difficulté à faire corps avec le monde et à y trouver une cohérence que me renvoie désormais ce patchwork d'images. Cette difficulté et en même temps ce besoin d'en connaître tous les aspects, de déchirer le film transparent qui le protège et de pénétrer jusqu'à son cœur.
www.davidmolina.fr
Pour plus d'information c'est ici
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La Fabrique de l'image est un espace dédié à la photographie
Atelier d'impression numérique :
retouche et optimisation d'images, impressions d'art, grands formats avec grand choix de supports, contre-collages alu-dibond.
la Fabrique de l'image - 2 rue de l'oratoire - 07400 Meysse - tel : 0663251795 mobil : 0981204688
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« Présences Photographies #01 »
Festival de la photographie d'auteur porteuse d'humanisme
Du 14 au 30 novembre 2014 Centre d'art espace Chabrillan
127 rue Pierre Julien
26200 Montélimar
Vernissage le 14 novembre à partir de 18h30 au centre d'art Espace Chabrillan
EXPOSITION PRINCIPALE À LA CHAPELLE CHABRILLAN
Avec le soutien de la ville de Montélimar, le festival est organisé dans un très beau lieu : l' ancienne chapelle Chabrillan, située dans le centre historique de Montélimar. D'inspiration romane, entièrement réhabilitée et devenue Centre d'art espace Chabrillan*, elle offre 300 m2 d'exposition. PRÉSENCE(S) PHOTOGRAPHIE y installe l'exposition principale autour de l'invité d'honneur Bernard DESCAMPS, entouré de Christine LEFEBVRE (Belgique) et Pierrot MEN (Madagascar). C'est là que se tiendra le vernissage d'ouverture du festival, le vendredi 14 novembre.
LES EXPOSITIONS SATELLITES
11 EXPOSITIONS SATELLITES DANS DES LIEUX PARTENAIRES. MEDIATHEQUE INTERCOMMUNALE MAURICE PIC, OFFICE DE TOURISME, RESTAURANTS, GALERIES D'ART, HÔTELS, CINEMA D?ART ET ESSAIS LE REGAIN... accueillent pendant tout le temps du festival les expositions de jeunes talents, sélectionnés par le jury sur appel à candidatures, et à qui l'association veut offrir une occasion de visibilité et d'échange. Les vernissages sont autant de temps privilégiés de rencontres et de convivialité.
LES PROJECTIONS
PROJECTIONS AU CINÉMA D'ART ET ESSAI LES TEMPLIERS. Dans l'esprit de la SEMAINE PHOTOGRAPHIE ET CINEMA qui s'est déroulée en juin 2014 en partenariat avec LES TEMPLIERS, une programmation spécifique à la photographie d' auteur est prévue. Parmi les films pressentés: la rétrospective d' Agnès Varda, photographe et plasticienne française ; « Le sel de la terre » de Wim Wenders, documentaire consacré au photographe brésilien Sebastiao Salgado...
www.presences-photographie.fr www.facebook.com/presencesphotographie
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© Tristan Zilberman
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« Un pont c'est tout »
Photographie de Tristan Zilberman
Du 14 au 30 novembre 2014 Craft Espace
50 rue du Bourg
26220 Dieulefit
Vernissage le 22 novembre à 11h00
Ouverture du mardi au dimanche 9h30-12h30/15h00-19h00
Cette série de photographies est issue d'un reportage photo réalisé à l'occasion de la réhabilitation d'un ancien pont sur le Rhône dans la commune de Rochemaure en Ardèche.Le vieux pont suspendu de Rochemaure, hors d'usage depuis des années, a été transformé en passerelle himalayenne et se trouvera sur le parcours de la Viarhona, la piste cyclable qui relie le Lac Léman à la Méditerranée. Le suivi photographique effectué sur 6 mois, a vu toutes les phases de la transformation de l'ouvrage et les étapes du chantier qui s'est parfois déroulé dans des conditions extrêmes.
www.tristanzilberman.com www.craftespace.com
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©Cendres, La Bégude de Mazenc, Marine Lanier, 2007
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« Sacré(s) »
Exposition collective de photographies
Du 28 novembre 2014 au 31 janvier 2015 La(b) Galerie Artyfact
9 rue Forest
75018 Paris
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 19h, le samedi de 14h à 19h
Photographes invités : Amaury da Cunha, Pierre Hugues Galien, Tilby vattard, Philippe Bernard, Gilles Roudière, Cédric Friggerie, Marie Paule Berges, Lucie Jean, Francois Kenesi, Marine Lanier
La représentation du sacré a traversé toute l'histoire de l'art depuis les grottes de Lascaux jusqu'au œuvres contemporaines de Serrano. On peux se demander comment la photographie, dont la représentation visuelle est déterminée par l'empreinte d'un « ici-et-maintenant », peut-elle signifier quelque chose au-delà de ce qui se rend disponible devant l'objectif ? Comment peut-elle révéler quelque chose qui n'est pas directement capté par l'objectif, quelque chose qui appartient à un domaine séparé, inviolable, privilégié par son contact avec la divinité et inspirant crainte et respect ?
La photographie plasticienne apparaît comme un lieu intéressant de mise en question de la relation que le monde contemporain entretient avec le sacré et le religieux malgré les vives critiques de Walter Benjamin sur la perte d'aura. La photographie parvient-elle à rendre visible l'invisible, à faire venir à elle le lointain "auratique"? Peut-elle donc signifier autre chose que ce qui se rend immédiatement disponible sous l'objectif ? A la question la photographie peut-elle révéler le sacré, l'exposition "sacré(s)" nous interroge sur sa présence et est capable de pénétrer dans les dimensions de l'introspection et de l'intimité, de représenter les présences au delà des formes reconnaissables, en exploitant, du point de vue figural, des effets « auratiques » comme le flou jusqu'à des représentations qui construisent une configuration du sacré au-delà de la thématique du religieux. Par la même, la photographie est capable de signifier bien davantage que ce qu'elle représente. Ce sont les témoignages subjectifs des photographes qu'ils nous livrent aujourd'hui un certain regard qu'ils posent sur le monde ; un regard à la recherche permanente du mystère qui le traverse faits de bruits et de lumière, d'intimité et de mystère, et un même rapport particulier à l'image qui pourrait se rapprocher de "l'icône". Le sacré est envisagé ici comme une dimension de soi, une relation à l'autre et à soi. Cette position de recul que défendent ces photographes permet d'embrasser la globalité que constituent les relations entre les choses et qui témoigne de l'unité de notre monde. Elle va bien au delà de la question spirituelle. Le monde contemporain aura à trouver, au-delà de la disparition des formes anciennes ou présentes du sacré, de nouvelles formes, plus spontanées, plus universelles et plus concrètes, mieux adaptées à son expérience et à son langage.
Gaëlle Abravanel
www.abgalerieartyfact.tumblr.com
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« Retours d'Ailleurs »
Exposition collective
Du 7 au 28 Novembre Galerie Arena
École nationale supérieure de la photographie
16 rue des arènes
13200 Arles
Ouvert du mardi au samedi de 15h à 19 h
Vernissage le 6 novembre à 18h
Présentation de la production des étudiants ayant effectué un séjour de création à l'étranger.
Artistes présentés :
Claire Cocano, Lise Dua, Edwin Fauthoux-Kresser, Marie Leroux, Leslie Moquin, Lila Neutre et Olivier Sarrazin
www.ensp-arles.com
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Le Chapeau de la mariée, extrait de la série Le Sacrifice, Chine, Marine Lanier, 2006
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« CHINE/Chine
Voyages croisés-regards intérieurs »
Exposition organisée dans le cadre de France-Chine 50
Du 28 novembre au 17 décembre 2014
Vernissage de l'exposition jeudi 27 novembre à 18H30 Château de Castries, rue du château, 34160 Castries.
Les mercredi, jeudi et vendredi : ouvert de 15h00 à 19h00.
Les samedi et dimanche : ouvert de 12h00 à 19h00.
Fermé le : Lundi - Mardi
À l'occasion de la commémoration du 50ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine (France-Chine 50), l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier Agglomération (Esbama) propose une exposition au château de Castries, lieu patrimonial de l'Agglomération de Montpellier.
Cette exposition est le 3ème volet d'un projet qui s'appuie sur un partenariat avec l'Institut Français, le Consulat général de France à Chengdu, les centres d'art Rhizome à Lijiang et Blue Roof à Chengdu et le réseau des écoles d'art du Sud de la France. - Le premier volet a porté sur l'organisation d'une exposition en Chine au musée de Guiyang (avril 2013), - Le deuxième volet a pris la forme d'une exposition en Chine au musée de Chengdu, centre d'art Blue Roof (novembre 2013), - Le troisième volet aura lieu en France, lors de cette exposition au château de Castries (novembre 2014).
L'exposition réunit des artistes dont l'œuvre est en forte résonance avec la Chine, en mêlant les expressions esthétiques les plus variées : peinture, photographie, vidéo, installation sonore, sculpture. Chacun exprime sa vision de la Chine, dans un but de partage des traditions anciennes ou actuelles, à travers des créations contemporaines qui dialoguent et se répondent. Avec les artistes présents dans les deux premiers volets chinois : Marc Aurelle, Awena Cozannet, Marine Lanier, François Lejault, Didier Louineau, Caroline Muheim, Peter Sinclair, Peggy Arraou. Et également des artistes chinois ayant étudié à l'Esbama, ou des artistes français issus de l'Esbama et ayant travaillé en Chine dans le cadre des projets initiés par le réseau des écoles d'art du Sud : Charles Camberoque, Ava Carrère, Marc Geffriaud, Adeline Gouyette et marion Cadiou, Christophe Sarlin, Amélie de Buttler, Zaïra Tugon, Qi Wang, Tihui Zhang.
www.esbama.fr
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© S.Hatier
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« Le proche et le lointain, réinventer le paysage »
Workshop Sophie Hatier
le 8 et 9 novembre 2014 Les Alyssas,
26130 Clansayes
Prix 150€
LE PROCHE ET LE LOINTAIN,RÉINVENTER LE PAYSAGE
Sophie Hatier vous propose d'aborder ces notions à travers les paysages très contrastés du Domaine des Alyssas, entre vignes et oliviers, plateau et forêt, au cœur de la Drôme provençale.
À partir de projections d'images de photographes reconnus, nous nous interrogerons sur la notion de distance juste. Celle qui correspond à notre sensibilité. La part d'intuitif et de rationnel. Où se porte notre regard ? Comment notre rapport au paysage s'exprime à travers ces choix et comment réinventer son paysage en partant de là ?
Cette réflexion alimentera les séances de prises de vues sur le terrain. Une journée sera consacrée aux sujets proches, la suivante aux sujets éloignés.
Les participants, débutants ou avertis, seront accompagnés par Sophie Hatier durant tout le processus créatif : repérage, prise de vue, lecture d'images, editing, retouche. Lors de ces séances, la photographe réalisera elle aussi des prises de vue à l'aide d'un moyen format 6 x 6. Les photos seront commentées collectivement.
- Dates : 8 et 9 Novembre 2014
- Lieu : Les Alyssas, Clansayes (26)
- Horaires : 9h-12h30 / 14h-18h
- Effectif : 10 personnes maximum (âge minimum : 16 ans)
- Matériel à apporter : appareil numérique et ordinateur (si possible)
- Coût : 150€ + 10€ d'adhésion à Angle (repas et hébergement à la charge du stagiaire)
INSCRIPTIONS auprès de Sophie Hatier : hatier_sophie@yahoo.fr / 06 85 54 05 52<
Sophie Hatier est installée à Grignan dans la Drôme. Son travail photographique se partage entre reportage, collaboration presse, photographie de plateau, exposition, action pédagogique et démarche personnelle. Pour cela, elle voyage à travers la France et le monde à la recherche de paysages à capturer dans son appareil 6x6. Bien que les paysages parcourus soient de natures différentes, ils se rejoignent dans leur « presque abstraction ». Les tirages photographiques aux nuances subtiles qui en résultent, dégagent un sentiment de sérénité venue probablement de Mongolie ou elle se rend régulièrement. Sophie Hatier est membre du collectif FTL, France(s) Territoire Liquide, réunissant 42 photographes dans le but de poursuivre une recherche photographique sur le nouveau paysage français. Elle prépare actuellement un travail qui sera exposé en janvier à la galerie Djezeri-Bonn à Paris.
www.sophiehatier.com www.angle-art.fr
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Photographie : © Christophe Galatry, 2014
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« Poétique du territoire »
Exposition de Christophe Galatry et Brigitte Palaggi
Exposition double : Salle de l'Aigalier du 7 novembre au 6 décembre 2014 et Médiathèque Louis Aragon du 6 au 29 novembre 2014
Vernissage le vendredi 7 novembre 2014 à 18 h 30
Salle de l'Aigalier, Place du 8 mai 45,
MARTIGUES
« Le paysage c'est le monde. Le mon- de tel qu'il est. Le monde tel qu'il va »
Tous les signes et stigmates sont là. Outre la beauté brute et têtue de la nature, l'irréductibilité de la Médi- terranée ou des Alpes ; outre la situa- tion particulière de ces territoires, les balafres et strates inexpugnables des infrastructures portuaires et indus- trielles, l'avidité dévoreuse des zones d'habi- tat urbain ; il y a l'épreuve physique. Celle du regard. Celle de la marche. Le flux des sensations et de la pensée. Celui des images, des mots et des sons pour l'approcher, l'apprivoiser et en rendre compte.Tout ce « chant général » qu'on peut aussi appeler : poétique du territoire.
Expositions et manifestation traiteront aussi bien des paysages des Autres Alpes, du bassin de l'étang de Berre et des Bouches-du-Rhône, que d'autres territoires natio- naux, pertinents en regard de cette problématique, avec des incursions notamment dans les Ardennes, la Drôme et l'Ardèche.
Une création pluridisciplinaire d'AUTRES ET PAREILS. Partenaires : ARTIFICE, cinéma Jean-Renoir, Les Cafés littéraires, librairie l'Alinéa, librairie Histoire de l'œil, librairie le Comptoir des mots, librairie l'Odeur du temps, Maison des Jeunes et de la Culture de Martigues, médiathèque Boris Vian, médiathèque Louis Aragon, Ville de Martigues, Ville de Viviers.
www.autresetpareils.free.fr
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©Vaisseau-fantôme, Marine Lanier, 2014
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« Le Capitaine de vaisseau »
La Photographie Maison Blanche # 4 - 2014
Photographies et installation de Marine Lanier
Du 7/11/14 au 13/12/14 La Traverse
26-28 rue Henri Tasso
13002 Marseille
Du mardi au samedi de 15 h à 19 h
Lauréat 2013 - Invité
Chaque année le festival invite un lauréat de l'édition précédente à présenter sa nouvelle production.
Le Capitaine de vaisseau est le premier volet d'une trilogie familiale où généalogie et légende s'entrecroisent dans un espace fait de bruit et de fureur. Les nappes de passé remontent dans le présent comme des images prêtes à se révéler, enfouies depuis bientôt un siècle. Quelque chose de souterrain remonte à la surface.
A partir de récits collectés auprès du cercle familial – une installation photographique est conçue en écho à la chute des Empires. Un monde englouti où les résurgences tactiles et sensorielles sont comme les éclosions de l'histoire coloniale. Des objets de pouvoir traversent le temps et l'espace, telle l'épée d'apparat de mon arrière grand-père, certains atlas retrouvés du début du siècle, et autres écussons de Marine. Ailleurs ce sont la poésie étrange des superstitions de marins, vaisseaux fantômes, maladies inconnues, oiseaux de présages, animaux ensorceleurs et carcasses de navires. Plus loin, un jeu de carte rongé par le temps et l'eau. L'as de pique surnage dans la cale d'un naufrage, symbole à la fois mystérieux et prosaïque de la conquête vaine et de la lutte avec cet "autre". Se tisse alors un réseau de signes obscurs, irrationnels, appartenant aux seuls initiés. L'espace littéraire du livre Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad, imprègne les images. Sa géographie renvoie aux jungles luxuriantes de contrées incertaines. De temps lointains, ceux de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. C'est alors toute une mythologie de l'ailleurs qui se déploie, celle de la flamboyance exotique des découvertes, où les splendeurs les plus folles côtoient les décadences les plus infernales. Par une approche à la fois documentaire et fictionnelle, j'interroge ainsi la mémoire de ces expéditions, cette fièvre des tropiques, leurs conséquences contemporaines et leurs rémanences dans l'imaginaire collectif et l'inconscient occidental. Cette simultanéité dont nous faisons sans cesse l'expérience dans le monde, où rien ne se produit de manière isolée, où toute chose traîne dans son sillage ce qui se passe ailleurs, dans le passé comme dans le présent. Un monde où l'on retrouve les vivants, les morts et les marins.
Marine Lanier
www.marinelanier.com www.laphotographie-maisonblanche.org
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© édouardlephotographe
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« Elle exagère ! »
Photographies de édouardlephotographe
Du 30 octobre au 30 novembre 2014 édouardlephotographe
3, place du Temple
26200 Montélimar
Elle insiste -Elle fait un régime -Elle se croit belle -Elle s'ennuie de lui-Elle n'en fait qu'à sa tête - Elle est complètement obsédée - Elle fait un nouveau régime-Elle fond à vue d'oeil - Elle se pose des questions-Elle perd le contrôle...
www.edouardlephotographe.com
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« Profession Photographe a besoin de vous ! »
Un magazine pour informer et défendre les photographes professionnels !
Il y a deux ans, Pascal Quittemelle a lancé avec une petite équipe de passionnés Profession Photographe, seul magazine entièrement consacré à la photographie professionnelle, à toutes les formes de photographie, à tous les secteurs de la photographie, pourvu qu'elle soit professionnelle.
Ce métier de passion évolue à une vitesse exceptionnelle : évolutions technologiques rapides, contexte juridique complexe et en pleine mutation, contexte économique difficile... La conjoncture est difficile, mais elle offre aussi des opportunités nouvelles aux photographes créatifs, dynamiques et bien informés.
L'information des photographes professionnels, c'est le rôle que nous souhaitons remplir avec professionnalisme. Pas de fausse modestie, les retours de nos lecteurs sont vraiment très bons et nous avons maintenant une place reconnue dans la profession. Mais nous souhaitons faire beaucoup mieux.
C'est possible, mais pas sans vous !
www.profession-photographe.com www.ulule.com/profession-photographe
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© Delphine Gigoux-Martin
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« L'Attaque de la montagne »
Installation de Delphine Gigoux-Martin
Du 22 novembre 2014 au 31 janvier 2015 Galerie d'exposition
Rue de la Recluse
07000 Privas
Entrée libre du mercredi au samedi de 15h à 18h
et les soirs de spectacle. Sur réservation pour les groupes scolaires
Renseignements : 09 70 65 01 15
Vernissage Vendredi 21 novembre 18h30 en présence de l'artiste
À partir de la taxidermie animale et de matériaux naturels, Delphine Gigoux-Martin réalise des installations sculpturales où viennent souvent s'ajouter toutes sortes de motifs réactivés de la grotte rupestre, une projection de dessins d'animation représentant des animaux s'agitant dans leur cadre spatial. Si les animaux naturalisés ramènent objectivement à la réalité d'espèces domestiques ou sauvages, l'artiste les soulève de terre et les confronte par le haut, parfois brutalement, à l'espace d'exposition, mur ou verrière, où ils viennent frontalement buter sur la réalité d'une clôture architecturale.
« Delphine Gigoux-Martin conçoit ses œuvres et ses expositions sur le modèle de l'espace-temps du rêve qu'elle reconduit dans l'espace réel : c'est-à-dire une structure alogique qui est faite d'une superposition d'instants et d'images sans cohérence préétablie ou évidente. La seule cohérence qui en découle se fait a posteriori, dans la tentative de donner un sens à l'absurde dans le ré-enchaînement des images et la reconstitution d'un récit. Qui n'a pas fait cette expérience au réveil quand on tente de réarticuler les sensations fugaces et les représentations qui nous sont apparues pendant le sommeil ?
Le spectateur de l'œuvre de Delphine Gigoux-Martin revit ce genre d'expérience mais dans la réalité fantasmée de l'exposition. C'est pourquoi la mise en œuvre de ses installations et de ses œuvres repose sur les principes du décadrage et du hors-champ. Décadrage de l'image vidéo par exemple, avec les projections directes sur l'architecture du lieu réceptacle plutôt que dans le cadre conventionnel de l'écran. »
Pascal Pique, extrait du catalogue de l'exposition Delphine Gigoux-Martin, Château de Taurines.
Née en 1972, Delphine Gigoux-Martin vit et travaille en Auvergne.
www.delphinegigouxmartin.fr www.theatredeprivas.com
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© Miho Kajioka
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« as it is »
Exposition de Miho Kajioka
Du 20 novembre 2014 au 17 janvier 2015 Fotografika
10 rue Borgeaud
CH 1196 Gland
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h30. Fermé mardi matin et samedi après-midi.
Pendant de nombreuses années, je n'ai pas poursuivi mon travail en tant qu'artiste, mais la tragédie m'y a renvoyé.
J'ai déménagé aux Etats-Unis quand j'étais adolescente et j'ai commencé à étudier la peinture au San Fransisco Art Institute. Là, pour la première fois, j'ai pu voir mon propre pays et sa culture depuis l'extérieur et c'est comme ça que j'ai appris la beauté de celui-ci. Pendant huit ans, quand je vivais aux Etats-Unis et au Canada, le Japon a été mon principal intérêt artistique. Cependant, quand je suis retournée au Japon que j'avais admiré pendant des années, j'ai perdu l'objectif de faire de l'art. Alors je me suis embarquée dans une carrière dans le journalisme. C'était le tremblement de terre japonais de 2011 et le tsunami qui m'ont reconnectée à l'art. Je devais reporter la catastrophe pour une chaîne d'information TV brésilienne tous les jours et toutes les nuits depuis le désastre. Ce fut la première fois que je sentais la mort si près de moi. La situation était si horrible que je n'étais même plus capable de pleurer. Trois mois après la catastrophe, pendant que je faisais un reportage dans la ville côtière de Kamaishi, où 800 personnes avaient péri, j'ai trouvé des roses qui fleurissaient à côté d'un bâtiment détruit. Le mélange entre grâce et destruction m'a fait penser à un poème japonais :
Au printemps, fleurs de cerisier, En été, le coucou,?En automne, la lune, et en Hiver la neige, claire, froide.
Ecrit par le moine zen Dogen, le poème décrit la fugace et fragile beauté des changements de saison.
Les roses que j'ai vues à Kamaishi fleurissaient simplement parce que le temps se réchauffait. Cette magnifique et simple déclaration, faite par des roses au milieu de ruines m'a impressionnée et m'a fait retourner à l'art.
“as it is" [ c'est ainsi ]
Les photographies que je présente ici dans “as it is?, traversent ma vie d'adulte, incluent des images que j'ai prises lorsque que je vivais à l'étranger et, également des scènes que j'ai capturées au Japon après la catastrophe de 2011. J'ai pris un plan horizontal d'une fille qui marchait le long de la mer à Fukushima, à 60 km de la centrale nucléaire, un an après l'accident. Les petites images d'une fleur ou d'un garçon qui court, sont des scènes de la vie quotidienne.
Ces fragments de ma vie, de différentes époques et ces changements de décor, ne sont pas si différents les uns des autres et les différences qui restent ne sont pas importantes. Le bonheur, la tristesse, la beauté et la tragédie existent seulement dans notre état d'esprit.
Tout est ainsi
www.mihokajioka.com www.fotografika-gallery.com
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