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Georges (deux) La Tour
Il y a chez l’un et l’autre quelque chose de l’un qui est en l’autre. L’un produit l’arc éphémère d’où naît le ruban de soudure, l’autre soude, pixel contre pixel les molécules du regard. Que nous n’émargions les unes et les autres, et les uns qu’à l’aune de chimères graciles, tortues et graciles; de celles que nous révèle l’œil alunissant d’Emmanuel Georges nous conduit à ce que Georges Meurdra donne à creuser, dans les espaces que libèrent ses traits. Fer Lumière, faire la lumière au sein de ce qui est l’impénétrable même, pour un œil qui s’associe l’acier par le tournoiement structurant du sculpteur autour de la sculpture, par le tournoiement des orbites qui en quelques centièmes de seconde se donnent deux fois à l’esprit du monde. Deux fois le même patronyme. L’un ouvrant les portes des formes et des volumes, l’autre les refermant comme la paupière de l’objectif sur une fraction de temps vivant. Deux fuseaux horaires pour une même horloge mimétique, celle du temps de l’exposition Fer Lumière.
Stéphane BOUCHERAT |
Les tirages de l'exposition ont été réalisés par la Fabrique de l'image.
© Tristan Zilberman
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