|
Photographie © Marine Lanier
|
|
La Fabrique de l'image est un espace dédié à la photographie :
- Atelier d'impression numérique : retouche et optimisation d'images, impressions d'art, grands formats avec grand choix de supports, contre-collages alu-dibond.
- Lieu d'exposition.
Nouvelle exposition à la Fabrique de l'image
« La vie dangereuse »
Photographies de Marine Lanier
Du 27 mars au 15 juin 2013
Du mercredi au samedi
De 16h à 19h et sur rendez-vous
Vernissage le 19 avril à partir de 18h
Le titre La Vie dangereuse est emprunté à l'oeuvre éponyme de Blaise Cendrars. La série poursuit de manière arbitraire le rythme même du parcours d’aventurier de l'écrivain - l'espace littéraire ici lié aux césures géographiques, la déliquescence du sauvage tenue aux soubresauts de la mémoire.
Le propos n'est pas d'illustrer la nouvelle J'ai saigné, mais de faire se rencontrer la fiction et l'autobiographie.
Ces close-up sont comme les fulgurances d'un homme en proie aux délires provoqués par la fièvre. La course folle que j'invente, celle d'un soldat blessé de 1915, est confrontée à la rémanence de mes souvenirs lacunaires. Le récit d'errances impossibles intriqué aux éclats d'une généalogie morcelée.
Images traumatiques, scènes primitives, beautés tragiques, entrevues dans les stases d'un état second, lorsque le corps est chevillé aux hallucinations de la douleur. Survivance d'une mémoire reptilienne qui surnagent par-delà les tréfonds, repoussée aux confins de la vie, dans un lieu suspendu - celui des limbes, en somme.
Ici, il est question de touffeur viciée puis de glace, de danger proche de l'éblouissement, d'une mer boueuse laissant place à la menace de l'animal. Dans le même élan, la puissance d'un feu se dérobe à celle d'une jungle sourde. Quelques montres à gousset, dont le cours du temps est suspendu par la chaleur d'un incendie, font écho aux fragments de voiture brûlée, échouée au hasard d'une île.
Les images bleues de jadis et naguère sont hantées par le spectre de la sauvagerie, les sous-expositions étant le reflet de l'empire du pourissement.
C'est un monde terrien replié en mirages désertiques dont l'impermanence matérielle se déploie en plantes dévorantes et vastes mouvements. Une violence tue où la beauté grave fait se côtoyer constamment un univers de fin du monde à celui du commencement.
Mon travail s'inscrit dans une nature habitée et vivace, recouverte de tâches aveugles, faite de pulsion et de répression, de poursuite et de heurt, d'exaltation et d'épuisement, de crime et de rédemption, de vengeance et de pardon.
Devant le surgissement d'une telle étrangeté, on est encore chez soi ou perdu au milieu de nulle part, remontant le cours d'un fleuve caché, tel un nouveau Fitzcarraldo.
Ces photographies sont l'expression des débords de la vie - plutôt celle d'une soif de vivre qui sait prendre le risque de l'ivresse - celle des liqueurs fortes.
Marine Lanier, décembre 2012
www.marinelanier.com
WWW.FABRIQUE-IMAGE.FR |
|
|
Tristan Zilberman - Brest Brest Brest ©
|
|
« La fin du pétrole »
Photographies : Tristan zilberman - Graphismes : Brest Brest Brest
Du 4 avril au 31 mai 2013 ANGLE HORS LES MURS
Collège Jean Perrin
Quartier Piéjoux
26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux
Visite aux horaires du collège (8h - 17h)
Sur rdv contactez le 04 75 04 74 69
Vernisage le 4 avril à partir de 17h
Ce travail photo + graphisme a été réalisé par BBB à partir de clichés de Tristan Zilberman :
10 ans de photo sur le massif du Coiron pour raconter la vie des gens, la ruralité, les traditions, les paysages, 10 ans de reportages et de rencontres, présentés à travers des expos, des albums, des diaporamas.
Le désir de partager ces images, conduit aujourd'hui Tristan Zilberman à en proposer une nouvelle lecture : ainsi, a-t-il sollicité un regard de graphiste : celui de Brest Brest Brest.
Confiant quant à leur créativité, il leur a laissé carte blanche pour intervenir à partir de ses clichés... Demeurant néanmoins curieux de savoir ce que tout ça allait leur inspirer !
Résultat : LA FIN DU PETROLE.
C'est un regard neuf, décalé qui n'est pas celui du photographe ayant parcouru le territoire en totale immersion. C'est une vision inédite : les images de la vie rurale ardéchoise évoquant un basculement de civilisation ! Non pas passéiste, mais d'avenir : quand il n'y aura plus de pétrole, il y aura peut-être encore la terre et des hommes pour la travailler, des animaux à élever ?
Cette vision des lendemain sans pétrole est finalement assez rassurante ! Berçons-nous en...
Car en réalité, qui sait de quoi demain sera fait ?
Va-t-on avancer vers un monde où l'énergie sera captée au grès des vents et des marées, vers une énergie libre et accessible à tous, rendant de ce fait, toute velléité guerrière inutile ? Ou va-t-on poursuivre dans la logique d'une exploitation outrancière, déraisonnée, au profit d'une minorité possédante, réduisant par la même le reste de l'humanité à la servitude ? À moins qu'un monde apocalyptique ne se profile : Fukushima étendant sa lèpre au planétaire, des humains contaminés en errance, même pas imaginé par la SF la plus glauque.
«Il y avait un jardin qu'on appelait la terre...», chantait Moustaki ! Cette phrase doit-elle sonner comme une épitaphe ?
* Brest Brest Brest est un atelier de création graphique basé sur crest, piloté par Arnaud Jarsaillon, Rémy Poncet & François Gaillard
www.tristanzilbrerman.com www.brestbrestbrest.fr www.angle-art.fr
|
|
|
Photographie © Aude Lavenant
|
|
« au bord de... »
Photographies de Aude Lavenant
DU SAMEDI 30 MARS AU DIMANCHE 28 AVRIL 2013 RESTAURANT MOUN PAIS - EURRE
VERNISSAGE LE SAMEDI 30 MARS A 17:00
PERFORMANCE PHOTOCHOREGRAPHIQUE DIMANCHE 14 AVRIL 2013 A 17:00 GARE A COULISSES, EURRE
Dans le cadre du festivall "Au fil d'avril",
l'association "La Balance des Blancs" et "L'association Nue" présentent : "Au Bord de..."
une performance photochorégraphique
Photograhies : Aude Lavenant Danse : Lise Casazza
Musique : Yoris Dutour
A la rencontre de deux univers, "Au Bord de..." est une invitation à l'image, une invitation à regarder le corps à travers la photographie, à découvrir un espace chorégraphique où la danseuse se trouve confrontée à sa propre image fragmentée et tente d'échapper à ce trouble, cette sensation de "...juste avant la bascule".
Prendre le temps d'une exposition photo, et puis plonger dans la danse.
"Au bord de..." s'appuie sur la rencontre de deux pratiques artistiques : la photographie et la danse, dans un dialogue où chacune déborde de son cadre habituel. Les rapports courants qui unissent la photo et la danse - photos d'une chorégraphie - sont déplacés vers un espace créatif commun. L'image n'est plus décor mais partie intégrante de la performance. La danse se démultiplie habitée par les images d'un corps.
Les prises de vue ont été réalisées à Eurre, sur la dalle en béton d'un futur bâtiment industriel de l'Ecosite. Cette plateforme est devenue une source d'inspiration autant qu'une immense scène à ciel ouvert où a pu s'inventer des mouvements en interaction avec le paysage de la vallée de la Drôme.
« Dans mes images, je cherche la perte de repères, la confusion, le glissement du corps vers une autre échelle, une autre perception, à la limite de l'abstraction.
J'aspire à capturer juste l'instant où le corps - pieds, mains, tête - tourne, glisse, se pose, s'appuit, bondit, trouve une légèreté. Souffle suspendu. Décollement. Déséquilibre. Bascule.
Juste ce temps infime à peine perceptible. L'inspiration. "
Aude Lavenant
« Une danse de la déliquescence, du corps qui vrille. S'organiser un cadre - la photographie, l'espace. Prévenir le débordement à tout prix.
Se parler, s'observer, tenter de se reconnaître, de se sentir, pour ne pas s'échapper à soi-même.
Et pourtant...
Se regarder en face et guetter l'étranger qu'il y a en soi.
Là où se trouve la fracture-la fente. »
Lise Casazza
Accompagner le vide.
Suggérer l'infini de l'intérieur.
Révéler l'abîme.
Sublimer l'émotion de la folie.
Sacraliser l'éternel instant.
La musique est expérience du temps.
"Avec une esthétique minimaliste, je développe mon travail de recherche musicale autour du phénomène sonore comme expérience sensorielle et comme vecteur de modification de la perception et catalyseur de l'attention de l'auditeur. La rencontre et le dialogue avec d'autres disciplines, notamment la danse, est le moteur essentiel de ma démarche artistique. "
Yoris Dutour
www.photochoregraphie.net
|
|
|
|
|
« Le champ comme une borne »
Photographies de Myriam Voreppe et Antoine Picard
Du 28 mars au 16 mai 2013 Atelier PHOTO/PHOTO - Maison Pignal
Rue du Docteur L'Hermier 26 250 Livron
Vernissage + performance + soupe
Jeudi 28 mars à 19H
Ouvert lundi 10H>18H
mardi 14H>17H
mercredi 14H>17H
et sur rendez-vous au 06 82 06 15 34
L'association PHOTO/PHOTO basée à la maison Pignal de Livron invite le collectif de photographes L'appareil pour sa première exposition : Le champ comme une borne.
Il s'agit de mettre en résonance les recherches individuelles des deux photographes initiateurs du collectif, comme les racines des projets à venir. Seront présentés des extraits de différents ensembles d'images, autour de la question du paysage. Entre archaïsme et modernité, sauvage et civilisé, documentaire et poésie, les photographies interrogent les ambigüités de la relation que nous entretenons avec notre environnement quotidien.
Une performance inédite du duo Filigrane (texte / Marie-Samantha Salvy et machines / Yoris Dutour) aura lieu pendant le vernissage, en réaction aux images exposées.
Ce sera aussi l'occasion de présenter les activités du collectif : L'Appareil prévoit une inscription forte sur le territoire de Livron en s'engageant dans un travail photographique sur plusieurs années. En parallèle et en partenariat avec PHOTO/PHOTO, il participera à l'organisation d'évènements autour de l'image (expositions, rencontres entre photographes amateurs et professionnels, projections, ...).
www.myriamvoreppe.com www.a-picard.fr
|
|
|
Photographie © Michel Girardin
|
|
« Femmes en finance »
Photographies de Michel Girardin
Du 23 mars au 27 avril FNAC de Rive à Genève
RDV à la FNAC de Rive à Genève le vendredi 12 avril à 17:30 pour une table ronde sur le thème "Femmes en Finance: la vie et la Bourse" !
Dans mon livre "La Bourse et la vie" comme dans cette exposition, j'ai voulu montrer le monde de la finance autrement que par ces images de traders à la gesticulation cabalistique ou de ces belles commentatrices un brin survoltées qui décortiquent sur les chaines spécialisées les fluctuations boursières du jour.
Trouver la vie à la Bourse ? La tâche ne paraît pas insurmontable.
www.michelgirardin.com
|
|
|
Photographie © Guy Delahaye
|
|
« Pour Pina : hommage à Pina Bausch »
Photographies de Guy Delahaye
Exposition à voir du 13 mars au 19 avril 2013
Dans le cadre du festival Danse au Fil d'Avril Fédération des oeuvres laïques de l'Ardèche
Espace Envol
Boulvard de la chaumette
07000 Privas
Du lundi au vendredi 9h > 18h en continu.
Vernissage mercredi 13 mars à 19h
En présence de Guy Delahaye
Depuis trois décennies, Guy Delahaye « artisan de l'image », « voyageurs des scènes » a posé son regard photographique sur les ?uvres et artistes du monde du théâtre et de la danse (Pina Bausch, Carolyn Carlson, William Forsythe, Jean-Claude Gallotta...). Ses photos (plus de 600 000) constituent une mémoire vive et unique des arts de la scène, car chacune de ces images restitue l'intensité de se qui se joue sur un plateau.
« Une image ne doit pas capter un instant, mais raconter une histoire » dit Guy Delahaye. A ce jour, il a réalisé plus de trois cent vingt expositions à travers le monde, illustré une trentaine de livres et publié des ouvrages sur Pina Bausch, Carolyn Carlson, Sankai Juku, Jean-Claude Gallotta, Angelin Preljocaj...
L'exposition présente son suivi sensible et admiratif pour cette immense artiste disparue. Pendant trente ans, il a suivi ses pas, accompagné et photographié tous les spectacles de Pina. Elle irradie son travail dans de grands formats noir et blanc, où explose la danse, la vie. Il les capte à l'argentique, développe, encadre les clichés, et à travers la force émotionnelle de ses photos, nous fait partager le bouleversement artistique apporté par Pina.
www.fol07.com
|
|
|
Photographie © Bernadette Tintaud
|
|
« Diffractions »
Photographies de Bernadette Tintaud
Du 19 mars au 27 avril 2013 Bibliothèque Kateb Yacine,
centre commercial Grand'Place
38000 Grenoble
vernissage le jeudi 28 mars à 18h30
Plasticienne et photographe, Bernadette Tintaud présente plusieurs séries réalisées entre 2007 et 2012, Pierres palimpsestes, Orphée, Post-scriptum, Diffractions. Par un travail singulier sur la matière et la lumière, elle "revisite les apparences" . De ses images où le réel est transformé, métamorphosé, surgissent des formes, des traces sur les pierres taillées, sur les visages sculptés qui troublent notre perception et nous entraînent sous la surface des choses où le temps est à l'oeuvre.
Bernadette Tintaud , photographe plasticienne, née à Paris, vit et travaille depuis 9 ans à Privas
www.bernadettetintaud.com www.bm-grenoble.fr
|
|
|
© philippe-liev pourcelot
|
|
« Un temps soit peu »
Photographies, vidéos, POEM (Petite oeuvre Multimédia) de Philippe-Liev Pourcelot
Exposition du 23 mars au 11 mai 2013 Galerie Vrais-Rêves
photographie contemporaine
6 rue Dumenge 69004 Lyon
Du mercredi au samedi de 15h à 19h ou sur rendez-vous
Vernissage le samedi 23 mars de 17h30 à 21h
Le pire c'est de vivre en se sentant à tout instant inscrit dans le temps, dans l'avancée du temps, de ne jamais l'oublier, de toujours se souvenir qu'on évolue dans le temps.
La lucidité est un acide.
Régis Jauffret
www.vraisreves.com
|
|
|
© Laila Muraywid
|
|
« Quand le silence a des milliers d'odeurs »
Photographies, peintures & sculptures de Laila Muraywid
Exposition du 21 mars au 18 mai 2013
Vernissage le 21 mars de 18h à 21h, en présence de l'artiste Regard Sud galerie
1/3 rue des Pierres Plantées
69001 Lyon
Du mardi au samedi, de 14h à 19h et sur RDV
Métro Croix-Rousse - Parking Gros Caillou
"Mon travail aborde la sculpture, la photographie et la peinture abc un vocabulaire figuratif.
Il explore la relation de l'être à lui-même et à autrui ; l'illusion et le désir, les peurs propres à chaque culture et les angoisses refoulées dans la complexité et les paradoxes des conventions sociales. La sphère de l'intimité est un point de départ qui permet le passage du singulier à l'universel. Le corps de la femme est pris au piège dans des réalités politiques, religieuses et sociales. La femme est reléguée dans un rôle d'objet sexuel. Elle est tout à la fois crainte, désirée et castrée. Elle est la chair qui hante la religion, la liberté menaçante, la beauté désirée, que l'on salit et que l'on profane.
En tant qu'artiste, je ne peux m'empêcher d'aborder des thèmes comme l'identité de la femme face à l'exil, à la violence et à la désillusion de notre époque".
Laila Muraywid
www.regardsud.com
|
|
|
Photographie © Thomas Chable
|
|
« Séries Site de Lucy et Odeurs d'Afrique »
Photographies de Thomas Chable
Du 20 mars au 25 mai Espace Malraux
67 place François Mitterrand - Carré Curial
73001 Chambéry
Vernissage me 20 mars 19h00
en présence de Thomas Chable
avec la Galerie Le Réverbère Lyon
Il n'y a pas une Afrique, mais plusieurs ; un continent vaste, riche de ses diversités. Thomas Chable prend le temps de faire des rencontres, d'être patient, de saisir l'instant présent dans deux séries issues de voyages sur les terres africaines. Dans Site de Lucy, l'Afrique se transforme, habitants, paysages, urbanisation : la vallée du Rift se dévoile. Thomas Chable se penche également avec la série Odeurs d'Afrique, sur une réalité crue et complexe, un sujet particulier et universel, celui des déracinements et des migrations anarchiques.
www.galerielereverbere.com www.espacemalraux-chambery.fr
|
|
|
Photo-art numérique © Eric Pijnaken
|
|
« Imagination »
Photo-art numérique de Eric Pijnaken
Du 29 mars au 17 avril 2013 Salle d'Exposition de la mairie
07230 Lablachère
Vernissage samedi 30 mars 11h
L'Arte Povera est une source d'inspiration pour le photographe Eric Pijnaken. En 1967 l'Italien Germano Celant publie son Manifesto of Arte Povera, Notes for a Guerilla. Il s'oppose aux structures imposées par le pouvoir industriel et économique, qui créent le consumérisme pour qui tout est devenu marchandise. Ces idées aboutissent à un mouvement d'artistes qui utilisent pour leurs expressions des matériaux de base, et souvent des choses qu'on jette normalement, comme de vêtements usées et autres déchets. En photographie cela se traduit aux expériences avec des appareils jetables, lomographie. Avec cette série d'images Eric Pijnaken met en pratique cet "art pauvre", qui vise de capter la vie dans son état brut avec des moyens basiques, simples. Cette fois il manipule les images avec des filtres numériques en appliquant des déformations pour en tirer d'avantage l'essentiel. L'exposition est titrée "Imagination", ce qui se traduit aussi au spectateurqui puisse jouer avec ces images à son gré et sa propre imagination. Ces images "amochées" ne sont cependant pas dépourvues d'unecertaine poésie, qui parfois fait rire, ou qui évoque un sentiment de tendresse.
www.jerpij.wix.com/eric-pijnaken-images www.jerpij.wix.com/photos-eric-pijnaken
|
|
|