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© Marcos Avila Forero
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« L’obscurité de l’oubli, la lumière des balles»
Photographies de Marcos Avila Forero
Du 17 novembre 2017 au 3 mars 2018
La Fabrique de l'image
2, rue de l'Oratoire
07400 Meysse
Ouverture du mercredi au samedi de 16h à 19h et sur rendez vous
Vernissage dimanche 19 novembre à partir de 9h30 Exposition dans le cadre du festival Présence(s) Photographie
Ce projet photographique est réalisé en Colombie à partir d’un dispositif singulier, dans les quel les balles, que jusqu’aujourd’hui ont été nécessaires pour exprimer un mal-être social au travers de l’affrontement armé, vont être employés cette fois-ci, pour créer la lumière nécessaire à la réalisation des photographies de ce projet. Par sa propre nature, la photographie en tant que telle est un archive historique, de tel sorte qu’en employant les balles en question – que jusqu’aujourd’hui ont servi pour exprimer une réalité à travers de la guerre – comme source de lumière nécessaire à la réalisation de ce projet, une analogie apparait directement, non seulement avec le contexte actuel du processus de Paix en Colombie, mais aussi avec une réalité historique du conflit social en Colombie: que pour une partie importante de la population, la seule façon de sortir de l’ombre de l’histoire, de l’obscurité de l’oubli, a été au travers de la lumière des balles.
Ce projet fait un portrait de ce moment historique au travers de ces acteurs, qui sont en train de faire le pari de remplacer les balles par la participation politique, comme moyen de résoudre les conflits sociaux qui ont étouffé la Colombie depuis plus d’un demi siècle.
Marcos Avila Forero
«Je ressemble à celui qui emporte toujours dans sa poche une pierre de sa maison pour montrer au monde comment c’est chez lui».
Bertolt Brecht
Les œuvres de Marcos Avila Forero (né en 1983 à Paris, vit et travaille à Bogota et Paris) sont immergées dans la réalité complexe et parfois violente de situations politiques et sociales qu’il restitue non pas comme un observateur impartial, mais en impliquant son travail. Ses œuvres portent ainsi l’empreinte de la rencontré avec l’être humain.
Daria de Beauvais
Diplômé en 2010 de l’École Nationales Supérieure de Beaux-Arts de Paris avec les Félicitations Du Jury. En 2011 il voyage en Amazonie où il réalise la vidéo A Tarapoto, un Manati, qu’il présente lors de l’exposition Le Vent D’Après et obtient le Prix Multimédia des Fondations de Beaux-Arts. En 2012 il part à la frontière Marroco-Algerienne et travail avec des migrants clandestins pour réaliser le projet Cayuco. En 2013, après avoir reçu le Prix Découverte Du Palais De Tokyo, il voyage en Colombie et travail avec des populations déplacés par le conflit armé dans un bidonville nommé Zuratoque, c’est avec ce nom qu’il réalise une œuvre et une exposition personnelle au Palais De Tokyo. Plus tard il recevra le prix Loop Awards 2014. Il voyage de nouveau en Colombie dans l’un des épicentres du conflit armé pour réaliser le projet Atrato, qui plus tard sera acquis par le Centre National Des Arts Plastiques de France. Actuellement il nous présente ce travail photographique réalisé avec des guérilleros et paysans qui luttent pour leurs droits à la terre...
www.galeriedohyanglee.com/marcos-avila-forero
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La Fabrique de l'image est un espace dédié à la photographie
Atelier d'impression numérique :
retouche et optimisation d'images, impressions d'art, grands formats avec grand choix de supports, contre-collages alu-dibond.
la Fabrique de l'image - 2 rue de l'oratoire - 07400 Meysse - tel : 0981204688 mobil : 0663251795
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« Présence(s) photographie »
Hommage à Marc Riboud
Du 17 novembre au 3 décembre 2017
Montélimlar, Dieulefit, Le Teil, Rochemaure et Meysse
Vernissage principal le17 novembre à 18h30
Je veux tout d’abord saluer la mémoire du grand photographe Marc Riboud, photographe français connu pour ses reportages en Chine et en Asie, ancien membre de l'agence Magnum Photos ; et remercier chaleureusement Catherine Riboud, grâce à qui nous présentons en exposition principale, à la chapelle
Chabrillan, Alaska, ainsi qu’une Rétrospective Marc Riboud.
L’ensemble de l’exposition Alaska n’a été présentée qu’au Japon. C’est une première en France, ce qui est un grand honneur pour PRÉSENCE(S) PHOTOGRAPHIE.
Les 15 photographes invités en expositions satellites sont :
Marcos Avila Forero, Cyrille Bernon, Vanessa Chambard, Sophie Hatier, Francis Helgorsky, Lab Arts, Alain Laboile, Jean-François Mutzig, Céline Ravier, Maéva Rossignol, Aleksey Myakishev, Dina Oganova-Dikarka, Alexandre Sattler-Gaia images, Éric Tourneret, Yassine Alaoui Ismaili, alias Yoriyas.
D’autre part, comme chaque année depuis 2013, PRÉSENCE(S) PHOTOGRAPHIE présente dans plusieurs cinémas d’art et essais partenaires, les portfolios de photographes sélectionnés sur appel à candidatures : 16 photographes sont en projections pour l’édition 2017.
Centré sur la ville de Montélimar, le festival s’étend des deux côtés du Rhône : dans l’Ardèche et la Drôme, jusqu’à Dieulefit et Saint-Paul-Trois-Châteaux,
avec 23 lieux partenaires.
Pendant 2 semaines dont 3 week-ends, de nombreux évènements sont dédiés à la photographie d’auteur : tables-rondes, conférences, lectures de portfolios, stages, nombreux vernissages...
www.presences-photographie.fr
Voir le programme
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© Stanley Greene
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« Parenthése 2017 »
Photographies de STANLEY GREENE 1989 – 2017
Exposition du 11 septembre au 29 décembre 2017
LITHOS Centre d’Art Contemporain
3, passage de la Cure – face à l’église
26130 ST RESTITUT
Toute la presse nationale et internationale a parlé de l’immense photographe qu’était Stanley Greene lors de sa disparition en mai dernier. Né à New York en 1949, Stanley Greene a été un militant des Black Panthers avant de se faire connaitre comme photojournaliste lauréat de nombreux prix. D’abord étudiant aux beaux arts, il a ensuite étudié la photo et a commencé par la mode pour Vogue Magazine, puis la couverture de tout l’univers rock et punk en Californie avant de se consacrer au reportage en zone de conflit. Il a alors arpenté le monde et tous ses conflits : en premier lieu la mer Caspienne où il a su rencontrer les deux camps, puis la Tchétchénie, la Russie de Poutine, l’Afghanistan, l’Irak, le Darfour. entre autres. Il a traité également la question du réchauffement climatique au Groenland, les suites du passage de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. Il était également à Berlin lors de la chute du mur. Une interview filmée par Laure Baudoin permet de voir Stanley Greene commenter ces différentes images.
www.cacstrestitut.wordpress.com
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©Baudoin Lotin
Courtesy Galerie Le Réverbère, Lyon
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« Mexique, Aller-retour »
Photographies de Thomas Chable, Serge Clément, Óscar Fernando Gomez, Jesse Fernandez, Baudoin Lotin, Françoise Nuñez, Pablo Ortíz Monasterio, Bernard Plossu, Marc Riboud, Denis Roche.
Du 2 décembre 2017 au 3 mars 2018 Galerie Le Réverbère
38 rue Burdeau 69001 LYON
Du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous en dehors de ces horaires.
"Mexique, Aller-retour" est un écho à l'exposition "Los Modernos" du Musée des Beaux arts de Lyon, on peut même dire sa prolongation. Le trait d'union entre aller-retour sera assuré par les photographies de Pablo Ortiz Monasterio, Bernard Plossu et Denis Roche. En résonance un choix d'images de Thomas Chable, Serge Clément, Jesse Fernandez, Oscar Fernando Gomez, Baudoin Lotin, Françoise Nunez, Marc Riboud qui chacun par leur trait d'écriture dessine un Mexique aux facettes fascinantes.
VERNISSAGE
VENDREDI 1er DÉCEMBRE DE 17H À 21H
EN RÉSONANCE AVEC LA BIENNALE DE LYON 2017 / FOCUS
www.galerielereverbere.com
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© Dimitri Mallet
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« La Perspective du monde »
Exposition collective
Artistes : Hans Op de Beeck (BE), Nicole Herzog-Verrey (CH), Dimitri Horta (CH), Dimitri Mallet (FR), Emilija Škarnulytė (LT), Uwe Walther (DE/CH).
11 novembre 2017 – 20 janvier 2018
Galerie du Théatre
Rue de la recluse
07000 Privas
La vie contemporaine a accédé à un nouveau statut grâce à l’Internet et à progrès technologique. Aujourd’hui le monde a devenu hyper visible, accessible et accéléré. L’exposition soulève des questions que l’on voit très clairement dans les théories de Paul Virilio : c’est la dimension corporelle de notre expérience, la civilisation technique de la vitesse et de l’accélération liée à l’art et au développement des processus artistiques aujourd’hui. Virilio soutient que ces processus conduisent l’humanité à un déclin de l’expérience physique vécu et une crise de représentation de la réalité. Dans ces conditions, l’exposition suppose de remettre en question les perspectives de l’art et de la culture dans l’ère du post-capitalisme et la capacité de créer une nouvelle vision du monde. Quelle est la perspective de l’humanité dans ces conditions de la visibilité totale ?
www.theatredeprivas.com/la-perspective-du-monde
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© Sophie Hatier
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« Espace(s) »
Photographies de Sophie Hatier
Du 10 Novembre au 22 décembre 2017 CRAFT espace GALERIE
50 rue du bourg
26220 DIEULEFIT
« Maintenant les monts et les fleuves me chargent de parler pour eux ; ils sont nés en moi et moi en eux » Shitao
Sophie Hatier nous présente Espace(s), des photographies réalisées en France et en Islande. une série picturale dont l'inspiration se porte sur les paysages mentaux et sensoriels. Cette exposition se déroule du 10 novembre jusqu'au 22 décembre dans le cadre de l'éditon #4 du Festival Présence(s) photographies de Montélimar.
Entre 2015 et 2017, Sophie Hatier part en Islande chaque année pendant deux mois : Elle voyage avec sa voiture et son 6x6 couleurs. Elle traverse la mer de Norvège pour réjoindre la terre d'Islande. Seule, elle parcourt les territoires sauvages de l'intérieur de l'ile.
« Ce ne sont pas les idées qui m’intéressent, c’est la présence des choses » Philippe Jaccottet
www.craftespace.com
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© Marine Lanier |
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« Nos feux nous appartiennent »
Photographie de Marine Lanier
Du 4 novembre au 22 décembre 2017
Espace JB
32 rue des Noirettes
Studio 526
1227 Carouge Geneva
Switzerland
Nos feux nous appartiennent réunit différentes séries qui se font écho depuis 2006. Ce montage explore le thème du clan, et dans son prolongement, l’idée d’appartenance, par les récits qui le façonnent, les imaginaires lointains auxquels les légendes familiales nous renvoient.
Que signifie alors sortir du clan — dans le même mouvement se réconcilier, afin d’approcher un troisième lieu ? Le clan, mot d’origine gaélique, évoque la famille. Il est également en relation avec la plante, et nous parle ainsi de rameau, de racine, de ramifications, fragments qui reviennent de manière obsessionnelle.
Je viens d’une famille de jardiniers, paysagistes, pépiniéristes, horticulteurs, fleuristes. Depuis cinq générations, les hommes de ce clan organisent l’espace, cherchent à le maintenir, à le discipliner. Ils taillent les arbres, charrient les déchets, les brûlent, surveillent les feux, transportent les racines à l’arrière des remorques, ratissent les feuilles de cours pleines de graviers, plantent des haies vives, livrent des fleurs, habillent les enterrements, les baptêmes, les anniversaires, les mariages, participent à tous les rituels qui donnent forme à une vie. L’odeur de l’eau des fleurs est une chose qui saisit la famille. Un parfum qui nous sidère. C’est un écho de fleurs fanées, de mousses vertes, de tiges coupées au sécateur, de sève entière qui se répand.
Le feu, pivot de cette construction — élément catalyseur à forte charge symbolique, doit être entendu ici comme figure de ralliement. Les paysages d’Arménie sont de grands déserts calcinés de chaleur. Des points de vue militaires dépeuplés de l’événement guerrier. Des lieux de tirs et de guet. Des endroits d’où l’on fait feu. Il y a le visage de mon frère recouvert de suie. La main d’un vigneron blessée, carbonisée par le frottement de la matière sur sa peau, réceptacle du dehors ; le déroulement d’un brasier de sa naissance à son extinction, les serres familiales envahies par une végétation luxuriante originaire de l’hémisphère sud, sèche, brûlée sur des hectares évoquant la fuite des boat people depuis le Vietnam. Quelque chose nous happe — une fulgurance jaillit sur nos visages, une ombre recouvre nos peaux. La chaleur nous retient au bord du cercle. Le feu nous enveloppe de son odeur âcre, forte, charnelle, définitive. Le brasier est un aimant, lumineux, brillant, aux facettes qui se tordent dans le brouillard autour. On se tient en silence, hypnotisés par la hauteur des flammes. Au-delà des joies, des drames, du temps qui passe, des récits antiques, des mots qui s’arrachent eux-mêmes à la vie. Tout se déroule dans l’immédiateté de l’élément. Nous savons qu’il n’est plus nécessaire d’appeler, de vouloir habiter l’absence de paroles, de crier dans l’obscurité. Nous imaginons la beauté de ce qui est indicible, l’étrangeté de l’innommable, les espaces ouverts de ce qui est impensable, les lointains tragiques de ce qui échappe, fuit, circule à travers nous.
www.espacejb.com
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