Expo précédente - Voir les images - Expo suivante
|
|
« La fin du pétrole »Photographies + Graphisme / Tristan Zilberman + Brest Brest BrestDu 10 octobre 2012 au 12 janvier 2013Ce travail photo + graphisme a été réalisé par Brest Brest Brest à partir de clichés de Tristan Zilberman : 10 ans de photo sur le massif du Coiron pour raconter la vie des gens, la ruralité, les traditions, les paysages, 10 ans de reportages et de rencontres, présentés à travers des expos, des albums, des diaporamas. Le désir de partager ces images, conduit aujourd'hui Tristan Zilberman à en proposer une nouvelle lecture : ainsi, a-t-il sollicité un regard de graphiste : celui de Brest Brest Brest. Confiant quant à leur créativité, il leur a laissé carte blanche pour intervenir à partir de ses clichés... Demeurant néanmoins curieux de savoir ce que tout ça allait leur inspirer ! Résultat : LA FIN DU PETROLE. C'est un regard neuf, décalé qui n'est pas celui du photographe ayant parcouru le territoire en totale immersion. C'est une vision inédite : les images de la vie rurale ardéchoise évoquant un basculement de civilisation ! Non pas passéiste, mais d'avenir : quand il n'y aura plus de pétrole, il y aura peut-être encore la terre et des hommes pour la travailler, des animaux à élever. Cette vision des lendemain sans pétrole est finalement assez rassurante! Berçons-nous en... Car en réalité, qui sait de quoi demain sera fait ? Va-t-on avancer vers un monde où l'énergie sera captée au grè des vents et des marées, vers une énergie libre et accessible à tous, rendant de ce fait, toute velléité guerrière inutile ? Ou va-t-on poursuivre dans la logique d'une exploitation outrancière, déraisonnée, au profit d'une minorité possédante, réduisant par la même le reste de l'humanité à la servitude ? À moins qu'un monde apocalyptique ne se profile : Fukushima étendant sa lèpre au planétaire, des humains contaminés en errance, même pas imaginé par la SF la plus glauque. «Il y avait un jardin qu'on appelait la terre...», chantait Moustaki ! Cette phrase doit-elle sonner comme une épitaphe ? * Brest Brest Brest est un atelier de création graphique basé sur Crest, piloté par Arnaud Jarsaillon, Rémy Poncet & François Gaillard
www.brestbrestbrest.fr
|
Plusieurs textes accompagnent l’expo : Julie Sauter, Max Jacot, Francis Traunig et Christian Hivert ont joué de la plume et évoqué à leur façon la « fin du pétrole ». Si le thème vous inspire, ne vous privez pas d’en faire autant. Envoyez vos textes par mail. Ils seront mis à disposition dans l’expo ainsi que sur cet espace dédié. |
|
|
|
|
|
|
|
La faim du pétrole
La mer est amère, elle n’est plus si gentille, elle empoisonne les poissons pas polissons, ils ont le ventre tout rond, engraissés de nos rebus de consommation, et que fait le mérou, bignole assidue des océans profonds, il surveille d’un œil tout rond le caddy de super marché déposé sur le plancher océanique, confondu et comme déraisonné. Christian Hivert, Le libones, 6 Octobre 2012
1 http://www.parolesmania.com/paroles_boby_lapointe_64573/paroles_la_maman_des_poissons_1105044.html
|
|
Rouge pétrole
Y a t-il un lien entre l’impérialisme occidental, la liberté d'expression dans les médias, le 11 septembre et le lobbying industriel? Ce lien est le pétrole. Les conflits de civilisations, les guerres au Moyen-Orient, le chômage, la faillite de Ford… Toutes ces questions prennent une autre dimension lorsqu'on les met à la lumière des intérêts pétroliers sous-jacents. Quand je dis «pétrole», je devrais aussi parler des énergies fossiles dans leur ensemble. Le système capitaliste est dépendant du pétrole, une quantité incroyable de nos objets du quotidien utilisent le liquide noir dans leur conception : sans lui pas de déplacements en véhicule, pas de livraisons de marchandises dans les grands Hypermarchés. Pourquoi cette dissimulation? Avouer au peuple que le pétrole manque et qu'il devra renoncer à son mode de vie est une décision qui traduirait inéluctablement l'impuissance du gouvernement. Cependant il sera difficile pour les États-Unis de justifier de nouvelles guerres contre l'Iran (pour leur réserve de pétrole) ou la Russie (pour le gaz) sous de faux prétextes aussi mensongers que la destitution d'un dictateur (Saddam Hussein pour l'Irak, mis en place par les États-Unis pour rappel) ou les représailles d'attentats terroristes. Je n’approfondirai pas la question des zones d’ombres des attentats du 11 septembre 2001, des livres comme « La face cachées du 11 septembre » du journaliste Éric Laurent (4) ou le site de l’association Reopen911 (5) sont de formidables sources d’informations accessibles pour toute personne voulant se sortir de la propagande médiatique d’une pensée unique au service des seuls intérêts de Wall-Street. Pour les éventuelles vierges effarouchées (de moins en moins nombreuses) qui crient au danger de la théorie de la conspiration, il faut se mettre dans la tête que la version officielle en est une (de théorie de la conspiration contre les États-Unis). Affirmer qu’Al CIA Qaïda, le Mossad ou/ et l’administration Bush sont derrière tout ça, seule la réouverture d’une enquête indépendante pourrait tirer ça au clair. En attendant, libre à chacun de nier qu’il y a bien eu trois tours qui se sont écroulées ce jour là, ou que trois études scientifiques conduites depuis 2003 ont conclu à des délits d’initiés et des malversations financières en lien avec le 11 septembre. Et que dire des membres de la commission d’enquête qui ont affirmé au Washington Post que la version officielle du 11/9 était basée sur de faux témoignages et de faux documents ? (6 / 7) Revenons à nos moutons. Comment l’OTAN sous commandement US, pourra justifier de nouvelles guerres maintenant que l’épouvantail Ben Laden n’est plus ? « N’est plus » depuis mai 2011 ou décembre 2001 comme le prétendent des sources alternatives, là n’est pas la question(8). Depuis l’assassinat de Khadafi et les événements syriens, on peut voir le retour à une stratégie plus traditionnelle, façon « Chicago Boys » de Milton Friedman : faire de l’ingérence en finançant l’opposition d’un gouvernement rebelle, voir en organisant un coup d’État, comme ce fut le cas en Amérique latine avec la mise en place de Pinochet au Chili et la tentative de renversement d’Hugo Chavez au Vénézuela. Pour aller plus loin, je conseille vivement le livre (ou le documentaire qui en est tiré) « La stratégie du choc » de Naomi Klein (9) et / ou celui de John Perkins : « Confession d’un assassin économique » (10). Financer, former et armer des mercenaires pour protéger ses intérêts, voici ce qui se cache derrière « l’élan démocratique » qui pousse l’occident à libérer les peuples. Ainsi chez nous, Internet a le droit pousser le monde arabe à se soulever si les multinationales et Bernard Henri Levy y trouvent leur intérêt : pétrole lybien? position stratégique syrienne? Mettre un terme à l’iranophilie de Bachar El-Assad ? Bien entendu il est nécessaire d’éviter de donner de mauvaises idées révolutionnaires à l'Europe où les « indignés » et les altermondialistes sont niés, minimisés, tabassés dans les manifestations, voir assimilés à des terroristes (cf. Affaire de Tarnac, l’aéroport de Notre-Dame-des Landes, etc…). Laissez place au MES (Mécanisme Européen de Stabilité Monétaire)(11) , au TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) (12) et autres gadgets anti-démocratiques dans le but de faire rembourser au peuple une dette illégitime… (13) Face au pic pétrolier, deux voies Nous y sommes, l'heure de vérité approche et deux choix s'offrent à l'homme :
Guillaume GOUMAT Sources :
Le documentaire de Paul Grignon , 2008 - Money as debt (L’argent dette) : http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
|
|
La fin du pétrole?
Mireille Cluzet
|
|
|